Colère des agriculteurs : une "centaine d'actions" dans toute la France, selon le vice-président de la FNSEA

Les agriculteurs demandent à la France de se tenir contre le projet d'accord commercial entre l'Union européenne et le Mercosur.

Article rédigé par franceinfo
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Photo d'illustration d'une manifestatoin d'agriculteurs, qui ont répondu à l'appel de la FDSEA et la FNSEA, devant la préfecture de Haute-Savoie le 26 septembre 2025. (COMPAGNON MICHEL / MAXPPP)
Photo d'illustration d'une manifestatoin d'agriculteurs, qui ont répondu à l'appel de la FDSEA et la FNSEA, devant la préfecture de Haute-Savoie le 26 septembre 2025. (COMPAGNON MICHEL / MAXPPP)

"Une centaine d'actions se sont déroulées ou se déroulent en ce moment sur tout le territoire national", affirme vendredi 26 septembre sur franceinfo Patrick Bénézit, vice-président de la FNSEA et président de la Fédération nationale bovine, alors que les agriculteurs manifestent contre l'accord avec le Mercosur à l'appel de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs.

"Ce sont la quasi-totalité des départements qui sont en action", assure l'éleveur de bovins dans le Cantal, qui se trouve à Aurillac où "nous sommes plus de 150 éleveurs avec plusieurs tracteurs", raconte-t-il. C'est "une bonne mobilisation mais il faudra certainement y revenir", selon lui.

"L'important c'est de ne pas laisser passer cet accord"

Les agriculteurs se mobilisent vendredi contre le projet d’accord commercial entre l’Union européenne et le Mercosur, cet accord de libre-échange avec des pays latino-américains qu’ils jugent défavorables à leur profession. "L'important c'est de ne pas laisser passer cet accord, de ne pas laisser passer le processus de ratification engagé par la Commission européenne", explique Patrick Bénézit.

"La Commission européenne est en train de prendre en otage tous les États européens pour faire passer cet accord en force", dénonce le vice-président de la FNSEA, qui critique l'attitude de la France. "La France nous a lâché pour l'instant, nous souhaitons que la France se ressaisisse et s'oppose beaucoup plus fermement que ça à sa ratification", lance l'éleveur bovin. Il appelle notamment la France à saisir "la Cour de justice de l'Union européenne pour empêcher le processus de ratification".

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