Cet article date de plus de douze ans.

L'emploi salarié perd 41700 postes en France au 3e trimestre

En novembre, l'Insee avait publié des données provisoires plus pessimistes. L'intérim est particulièrement touché.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 11/12/2012 08:25 Mis à jour le 11/12/2012 08:41

Temps de lecture : 1min

En novembre, l'Insee avait publié des données provisoires un peu plus pessimistes, faisant état de 50 400 postes détruits, dont les deux tiers dans l'intérim. (SUDRES JEAN-DANIEL / HEMIS.FR / AFP)

TENDANCES – La chute se confirme. Environ 41 700 postes ont été détruits au 3e trimestre 2012 (soit -0,3% sur ces trois mois) en France dans les secteurs marchands, dont les trois quarts dans l'intérim, selon des estimations définitives publiées mardi 11 décembre par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). En novembre, l'Insee avait publié des données provisoires un peu plus pessimistes, faisant état de 50 400 postes détruits, dont les deux tiers dans l'intérim.

L'institut a également réévalué à la baisse les chiffres du 2e trimestre, avec 16 100 postes détruits, au lieu des 22 400 annoncés en septembre. Ces révisions ne modifient toutefois pas la tendance, qui reste à -0,4% sur un an. En douze mois, 56 600 postes ont ainsi disparu en France, portant le nombre total d'emplois à 16,061 millions.

L'industrie souffre particulièrement

L'intérim est la première victime. En un trimestre, ce sont 31 300 postes dans l'intérim qui ont été rayés de la carte (-5,7%). Sur un an, la chute est de 74 400 emplois. Les intérimaires, comptabilisés dans le secteur tertiaire quel que soit le secteur dans lequel ils effectuent leur mission, tirent à la baisse l'emploi du tertiaire. Mais, pour la première fois depuis un an, ce secteur, hors intérim, recule lui aussi au troisième trimestre (-2 200 postes après 14 400 créations au deuxième trimestre).

Hors intérim, l'économie française a continué à détruire des emplois au troisième trimestre (-10 400), notamment dans l'industrie (-5 500). Sur un an, l'hémorragie dans ce secteur atteint 24 600 emplois.