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Le Royaume-Uni va injecter 120 milliards d'euros dans ses banques

Le gouvernement britannique et la Banque d'Angleterre ont annoncé, jeudi, qu'ils injecteraient plus de 100 milliards de livres sterling dans le système bancaire pour relancer le crédit.

franceinfo avec Reuters

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Publié le 15/06/2012 08:03 Mis à jour le 15/06/2012 08:57

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De la fumée s'échappe d'un building situé dans le quartier d'affaires de Canary Wharf, à Londres (Royaume-Uni), le 3 février 2012. (LUKE MACGREGOR / REUTERS)

Face à la crise financière, le Royaume-Uni emploie les gros moyens. Le gouvernement britannique et la Banque d'Angleterre ont annoncé, jeudi 14 juin, qu'ils injecteraient plus de 100 milliards de livres sterling (120 milliards d'euros environ) dans le système bancaire pour relancer le crédit. Dans un discours prononcé devant la communauté financière de Londres, le gouverneur de la Bank of England, Mervyn King, a précisé que ce dispositif de financement à taux préférentiel et à long terme servirait à inciter les banques à prêter aux particuliers et aux entreprises.

"Nous ne sommes pas impuissants dans la tempête"

Mervyn King a également annoncé l'activation d'un instrument de mise à disposition d'urgence de liquidités. Selon des responsables du Trésor britannique, le plan du gouvernement pourrait soutenir jusqu'à 100 milliards d'euros de crédits nouveaux, tandis que la banque centrale fournirait, elle, jusqu'à 6 milliards de livres par mois sur une période de six mois. L'objectif est de contrer la détérioration de l'économie britannique, et de rouvrir le "robinet à crédit".

L'annonce survient à quelques jours de nouvelles élections législatives en Grèce, qui pourraient décider dimanche 17 juin de l'avenir du pays et de la suite de la crise de la dette dans la zone euro. "Nous ne sommes pas impuissants face à la tempête de la dette dans la zone euro, a dit le ministre britannique des Finances, George Osborne, lors de la même allocution. Ensemble, nous pouvons déployer une puissance de feu nouvelle pour défendre notre économie face à la crise à nos frontières."