Déficit public : "Non", le RN ne s'est pas converti à "l'orthodoxie budgétaire", assure Marine Le Pen
La candidate du RN à la présidentielle de 2027 défend toutefois "une règle d'or" visant à "équilibrer les dépenses de fonctionnement".
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"Non", le Rassemblement national n'a pas changé de ligne sur le déficit public, assure jeudi 12 juin sur France Inter Marine Le Pen. La question d'une conversion de son parti à "l'orthodoxie budgétaire" lui a été posée après les propos du député RN Jean-Philippe Tanguy sur une réflexion au sein du parti pour instaurer une "règle d'or" visant à "respecter les 3%" de déficit public. Ces 3% de déficit correspondent à la limite fixée par l'Union européenne.
"J'ai toujours considéré que tout ce qui était une limitation aux droits des parlements devait être regardé avec beaucoup de précautions", débute Marine Le Pen, avant d'expliquer que "le sujet, c'est qu'aujourd'hui, nous avons 3 300 milliards d'euros de dette. On est partis dans le grand n'importe quoi et ça a des conséquences sur la vie quotidienne des Français", ajoute-t-elle.
Baisser "les mauvaises dépenses"
Comme proposition pour limiter le déficit, la députée du Pas-de-Calais reprend alors l'idée avancée mardi par son collègue de la Somme. Jean-Philippe Tanguy avait indiqué lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale que le RN "ouvre sérieusement une réflexion en interne pour étudier la possibilité de mettre enfin dans notre droit le respect d'une règle d'or" budgétaire permettant de "respecter les 3%" de déficit public, tout en préservant les dépenses d'investissement.
"Ce que nous disons, c'est que nous devons réfléchir peut-être à une règle d'or qui permettrait d'équilibrer les dépenses de fonctionnement pour préserver les dépenses d'investissement. C'est-à-dire préserver ce qui prépare l'avenir et essayer de résoudre ce qui obère l'avenir", précise Marine Le Pen. "Il y a des économies à faire et elles sont nombreuses. Et sans passer par une augmentation des impôts, car nous le refusons, mais par une baisse des mauvaises dépenses." Le déficit public attendu cette année par la Banque de France se situe autour des 5,4%.
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