Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, promet de réduire le déficit public français à 3% du PIB en 2027
La Commission européenne a ouvert la voie mercredi à des procédures pour déficit public excessif contre sept pays de l'UE, dont la France.
Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a promis, vendredi 21 juin, de réduire le déficit public du pays à 3% du PIB en 2027 en cas de victoire du camp présidentiel aux élections législatives. Paris s'est fait épingler par Bruxelles sur ce sujet : la Commission européenne a ouvert la voie mercredi à des procédures pour déficit public excessif contre sept pays de l'UE, dont la France, ayant dépassé l'an dernier la limite fixée à 3% du PIB.
"Il faut rétablir les comptes publics (...) C'est exactement ce que nous faisons et, en fonction des décisions qui seront prises par le peuple français, nous retournerons sous les 3% de déficit en 2027", a déclaré Bruno Le Maire, lors d'une réunion des ministres des Finances de l'UE à Luxembourg.
Le ministre français a justifié le dérapage par la pandémie en 2020, puis la crise de l'inflation dans le sillage de la guerre en Ukraine, à partir de février 2022. "Nous avons beaucoup protégé l'économie française pendant la crise du Covid et pendant l'inflation et beaucoup protégé les ménages français. Le résultat, c'est que nous sommes le premier pays de la zone euro à avoir retrouvé son niveau d'activité d'avant crise, a-t-il dit. Evidemment, il a fallu payer le prix pour ça, c'est ce qui explique cette procédure pour déficit excessif".
"Maintenant, nous sommes à un moment où il faut rétablir les comptes publics pour retrouver des marges de manœuvre."
Bruno Le Maire, ministre de l'Economielors d'une réunion des ministres des Finances de l'UE
Il a attribué la chute des marchés financiers français et la hausse du coût de la dette pour la France aux promesses de dépenses des oppositions de gauche et d'extrême droite. "Vous avez les programmes mis sur la table par d'autres partis et par l'opposition avec des dépenses publiques très importantes. Cela explique la réaction des marchés, les inquiétudes exprimées par le secteur bancaire (...) Ce sont les conséquences directes de programmes économiques et financiers totalement insensés et irresponsables", a-t-il affirmé.
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