: Vidéo "J’avais toujours une flasque de vodka orange dans mon sac à main"… Le témoignage édifiant de Laurence, ancienne alcoolique
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Laurence Cottet a été alcoolique pendant plus de 10 ans. Elle raconte.
"J’avais toujours une flasque de vodka orange dans mon sac à main, j’avais toujours des grains de café et des chewing-gums mentholés pour couvrir l’haleine éthylique", confie Laurence Cottet. Le regard dur, la tête droite. Laurence est lucide. Après 10 ans d’une addiction à l’alcool, cette ancienne cadre supérieure se bat aujourd’hui contre les préjugés inhérents à cette maladie. Plus particulièrement lorsqu’elle touche les femmes.
Premier point important, selon elle : la sincérité. Laurence Cottet met de côté toute forme de minimisation. Elle se confie, sans filtre, car elle ne veut pas que cela arrive aux autres. "Un jour on se rend compte que si on n’a pas sa dose d’alcool, eh bien, on ne va pas survivre", raconte-t-elle. S’ajoute à cela le danger. "Quand vous êtes alcoolisées vous êtes une proie, vous êtes en danger et vous mettez également en danger la vie d’autres personnes si vous conduisez un véhicule". "On croit toujours que c’est l’autre et pas soi", poursuit-elle.
Des journées rythmées par l’addiction, des crises de manque qui se manifestent par des tremblements, un visage marqué… Elle revient sur chaque dimension de la maladie. Sans concession. "J’ai les yeux qui sont rouges, j’ai la peau couperosée, je suis bouffie, j’ai le teint terne…", confie-t-elle. "Si je n’ai pas ma dose d’alcool je suis bourrée d’angoisses en fait, l’alcool est devenu un psychotrope".
Une prise de conscience douloureuse
Un jour, un évènement marquant et violent va pousser Laurence à se défaire de son addiction. Lors d’un cocktail au travail, elle s’effondre, ivre-morte. "Je vais rester longtemps par terre, je vais voir beaucoup de gens partir au lieu de venir m’aider, je suis seule". Après plusieurs années de thérapie, elle est aujourd’hui sobre et elle aide les personnes dépendantes à combattre cette maladie.
Dans son expérience, Laurence retient aussi la stigmatisation autour de l’alcoolisme féminin. "Il est avant tout compliqué par l’image, l’image que renvoie la femme qui boit. Ce n‘est pas beau".
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