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Dans la Loire, un maire interdit les regroupements de plus de deux personnes après 19 heures

L'élu s'appuie sur des "doléances de riverains" pour interdire jusqu'au 31 octobre les regroupements troublant l'ordre public.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 23/07/2022 13:59 Mis à jour le 23/07/2022 14:14

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La ville de Lorette a pris un arrêté interdisant les regroupements de plus de deux personnes qui "troublent l'ordre public" entre 19 heures et 4 heures du matin. (GOOGLE MAPS / FRANCEINFO) — La ville de Lorette a pris un arrêté interdisant les regroupements de plus de deux personnes qui "troublent l'ordre public" entre 19 heures et 4 heures du matin. (GOOGLE MAPS / FRANCEINFO)

Le maire divers droite de Lorette veut un été calme. L'élu de cette commune de la Loire a pris un arrêté interdisant les regroupements de plus de deux personnes qui "troublent l'ordre public" entre 19 heures et 4 heures du matin, annonce à l'AFP samedi 23 juillet la municipalité, confirmant une information du Progrès. Le maire Gérard Tardy invoque des "doléances de riverains" pour interdire jusqu'au 31 octobre les regroupements.

Les rassemblements de plus de deux personnes sont interdits "lorsqu'ils troublent l'ordre public ou entravent le passage des personnes aux entrées et sorties des bâtiments et des voies publiques", sur la partie centrale de cette commune de 4 800 habitants dont il est maire depuis 1989. Il cite en exemple les "jets d'ordures diverses, salissures, bruits, propos déplacés ou injurieux, repas improvisés, rodéos automobiles, crachats, faits d'intimidation envers des personnes vulnérables, consommation de drogue ou d'alcool, jeux de ballon".

"Aucune utilité"

Parmi les attendus du texte daté du 12 juillet, le premier magistrat de la commune affirme que "les regroupements de jeunes adultes de plus de deux personnes dégénèrent dans plus de 95% des cas". Julien Lequeux, conseiller municipal d'opposition, dénonce pour sa part un procédé sans "aucune utilité car les troubles identifiés sont déjà punis par la loi".

"Ce qui me surprend, c'est la réaction du commissaire de police du secteur, qui estime qu'il va désormais pouvoir agir sur la base de cet arrêté", poursuit l'élu. Il appelle le maire à "plutôt recruter un ou deux policiers municipaux supplémentaires et coopérer avec les villes voisines sur le terrain de la sécurité".