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Interdiction de la technique d'étranglement : "Comment allons-nous faire face à un individu qui refuse d’être interpellé ?", s'interroge le syndicat Unité SGP Police FO

Invité sur franceinfo lundi 8 juin à réagir aux annonces du ministre de l'Intérieur, Yves Lefebvre, secrétaire national du syndicat Unité SGP Police FO demande à Christophe Castaner de préciser quelle technique doit remplacer celle dite de l'étranglement.

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Radio France

Publié le 08/06/2020 19:16

Temps de lecture : 1min

Le secrétaire général du syndicat SGP Police FO, Yves Lefebvre, le 26 septembre 2019 à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques). (GAIZKA IROZ / AFP)

"J’attends que Christophe Castaner nous dise quelle sera la méthode qui va remplacer la technique d’étranglement", a réagi Yves Lefebvre, secrétaire général du syndicat de police Unité SGP Police FO, lundi 8 juin sur franceinfo, après la prise de parole du ministre de l’intérieur Christophe Castaner. Le ministre a notamment annoncé l’interdiction de la technique d’interpellation controversée dite "de l’étranglement".

"Supprimer la technique d’étranglement ? Pourquoi pas. Mais on la remplace par quoi ?, demande le syndicaliste. Il faut quand même savoir qu’on utilise la technique d’étranglement uniquement lorsqu’on a en face de nous un individu qui refuse d’être interpellé. Donc maintenant, comment allons-nous faire ? Je demande simplement à savoir comment on va faire.

D'autre part, Yves Lefebvre aurait "aimé que Christophe Castaner mette en exergue l’absence de réponse pénale contre ceux qui commettent des violences contre les forces de l’ordre".

Si un policier raciste doit, lorsque les soupçons sont avérés, être suspendu et sanctionné, il faut aussi que la justice puisse sanctionner ceux qui nous insultent et nous molestent quotidiennement.

Yves Lefebvre, secrétaire général d'Unité SGP Police FO
sur franceinfo

Sur le reste de l’allocution de Christophe Castaner, le secrétaire général d’Unité SGP Police FO dit avoir "apprécié le fait qu’il dise que trop de policiers subissent des violences, des menaces, des provocations, et même au sein de leur vie privée".