"On ne se méfie pas des femmes" : la colonelle Marie-Laure Buisson dévoile les secrets du métier d'espionne

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 9min
Article rédigé par Laure Weise, Eléonore Abou Ez
France Télévisions

En France, environ 30% des agents de la DGSE, responsables du travail d'espionnage, de collectes de renseignements ou de décryptages, sont des femmes. La colonelle Marie-Laure Buisson leur a consacré un livre.

L'espionnage n'est pas qu'une affaire d'hommes. Marie-Laure Buisson, colonelle de la Réserve Citoyenne de l’Armée de l’Air, a écrit un livre Espionnes, six agents secrets d'exception (Presse de la Cité, 2024), qui s'intéresse à six femmes, aux quatre coins du monde, devenues espionnes. Ce métier, dans l'imaginaire collectif très masculin, se féminise de plus en plus. La DGSE en France ou le Mossad en Israël, recrutent de plus en plus de femmes, car moins susceptibles d'éveiller les soupçons. "Elles sont sous-estimées, on ne se méfie pas des femmes", justifie-t-elle à franceinfo. Des qualités qui peuvent être très utiles lors de leurs missions.

Ainsi, en France, "environ 30% des agents de la DGSE, responsables du travail d'espionnage, de collectes de renseignements ou de décryptages, sont des femmes", avance Marie-Laure Buisson. Leur image est modifiée également : "Il y a évidemment un cliché qui a la vie dure quand on parle des espionnes, c'est de dire qu'elles sont forcément des séductrices. Ça a été vrai pendant des siècles et des siècles, mais aujourd'hui, ça n'est plus le cas." Spécialiste de l'armement ou du nucléaire, "capable de manier plusieurs langues", elles sont "de redoutables espionnes", conclut la colonelle. 

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.