BFMTV / RMC : les salariés lancent une grève de 24 heures après les annonces de suppressions de postes
Le groupe NextRadio TV prévoit de supprimer 330 à 380 postes en CDI et jusqu'à 200 pigistes et intermittents.
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Les salariés de BFMTV, de RMC et des autres médias du groupe NextRadio TV ont voté une grève de 24 heures, mardi 23 juin, après l'annonce d'importantes suppressions de postes au sein des antennes. Les syndicats précisent que cet appel porte sur la journée de mercredi, ce qui menace, entre autres, la diffusion du débat pour le second tour des municipales à Paris, programmé sur BFMTV et BFM Paris.
L'intersyndicale de NextRadioTV avait annoncé mercredi dernier que cette filiale du groupe Altice prévoyait de supprimer 330 à 380 postes en CDI et jusqu'à 200 pigistes et intermittents dans le cadre d'un "plan de transformation et de reconquête post-Covid". Mais "ce sont toutes les entités et tous les corps de métiers qui font aujourd'hui la qualité de nos antennes", avait répondu dans un communiqué les sociétés des journalistes (SDJ) de BFMTV, RMC Info, BFM Paris, RMC Sport et la rédaction de BFM Business.
La réunion de lundi avec la direction n'a rien donné
Le nombre de postes supprimés, entité par entité, devrait être détaillé le 10 juillet. "Même si les rédactions de BFMTV et RMC ne seraient que 'peu impactées par ce plan', selon les dires de la direction, qui n'a pourtant apporté aucune garantie chiffrée, les SDJ concernées ne voient pas comment le quotidien, la durée et la qualité du travail pourraient ne pas être durement affecté", estiment-elles. Une réunion avec la direction organisée lundi "n'a pas permis d'obtenir d'éclaircissements sur l'avenir des rédactions du groupe", ajoutaient es SDJ.
La maison-mère de BFMTV et RMC, qui emploie plus de 1 600 personnes (équivalent temps plein), anticipe un écroulement des recettes publicitaires post-crise sanitaire et avait annoncé mi-mai une réduction de ses effectifs, dont l'ampleur a été précisée la semaine dernière au cours de négociations avec les syndicats. "L'entreprise connaît une vraie crise structurelle, il ne faut pas être dans le déni, et prendre des décisions responsables", ont déclaré les membres de la direction, selon le communiqué des SDJ.
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