François Hollande se rend à Florange pour dire aux salariés d'ArcelorMittal qu'il a "tenu ses engagements"
Le chef de l'Etat avait annoncé mi-septembre qu'il se rendrait "dans les prochaines semaines" à Florange, où il avait promis d'aller chaque année et où s'est rendu jeudi l'ex-ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, candidat à la primaire de la gauche.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2012/02/28/SIPA_00632964_000014.jpg)
Trois ans après la fermeture des derniers hauts fourneaux de l'usine ArcelorMittal, François Hollande revient à Florange (Moselle), lundi 17 octobre. A la veille de son déplacement, il a assuré dans une interview aux quotidiens régionaux du groupe Ebra qu'il se rend sur place pour dire aux salariés qu'il a tenu tous "ses engagements".
"Je m'étais rendu à Florange lors de la campagne présidentielle. Je leur avais fait deux promesses : sauver le site et éviter tout plan social", a rappelé le chef de l'Etat. "Elles ont été tenues. Les 650 salariés qui travaillaient sur le haut fourneau ont été reclassés sur place et aucun n'a été licencié", a affirmé le président de la République dans cette interview à paraître notamment dans le Républicain lorrain et les Dernières nouvelles d'Alsace.
"Il y a davantage de production d'acier à Florange qu'en 2012"
"Non seulement, il n'y a eu aucune perte d'emploi à Florange, mais des embauches ont été réalisées en 2015 et 2016", a ajouté François Hollande, alors que des syndicalistes l'attendent de pied ferme lundi sur le site.
"Les hauts fourneaux étaient déjà à l'arrêt en 2012. C'est vrai, ils ne sont pas repartis. Ce sont les hauts fourneaux de Dunkerque qui approvisionnent l'usine de Florange" mais, fait-il valoir, "aujourd'hui, il y a davantage de production d'acier à Florange qu'en 2012".
Par ailleurs "en 2013, j'avais annoncé la création d'une plateforme publique afin d'inventer les aciers de demain. 20 millions d'euros ont été apportés par l'Etat à ce projet", a encore argumenté François Hollande qui doit inaugurer ce projet lundi, lors de sa troisième visite depuis le début du quinquennat.
Un point de tension avec Arnaud Montebourg
Le chef de l'Etat a également justifié son refus de nationaliser les hauts fourneaux du groupe comme le préconisait à l'époque son ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. Une opposition qui avait provoqué une grave crise gouvernementale. "J'ai préféré négocier un compromis robuste avec le groupe ArcelorMittal pour qu'il investisse 180 millions d'euros à Florange. 200 millions d'euros d'investissements ont déjà été réalisés, c'est-à-dire plus que prévu", a expliqué le président.
Arnaud Montebourg, aujourd'hui candidat à la primaire de la gauche, s'est notamment rendu à Florange jeudi. "Je suis revenu à Florange le cœur serré avec le souvenir d’une nationalisation que j’avais proposée et qui a été interdite par le président de la République", a-t-il attaqué devant les caméras, a rapporté Libération.
À regarder
-
un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Vol d’or au Muséum : une femme mise en examen
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
-
La taxe Zucman exclue du prochain budget
-
Un ancien président en prison, une première
-
Normes : à quand la simplification ?
-
La Terre devient de plus en plus sombre
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
Louis Aliot, vice-président du RN, et les "deux sortes de LR"
-
Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé
-
Décès d'une femme : les ratés du Samu ?
-
Louvre : cambriolages en série
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter