GM&S, Goodyear... "Il faut aller plus loin que la loi Florange, réquisitionner" des usines, estime Philippe Martinez
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Le secrétaire général de la CGT est revenu notamment sur la fermeture de l'usine Goodyear Amiens-Nord en janvier 2014, après un bras de fer de plus de six ans entre le personnel et la direction, entraînant la disparition de 1 143 emplois.
"Il faut que le droit permette d'aller plus loin que la loi Florange, qu'il permette des alternatives aux salariés avant une fermeture d'entreprise" et notamment, "la réquisition", estime mardi 28 janvier sur franceinfo le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez. Plus de 800 anciens salariés de l'usine Goodyear d'Amiens-Nord contestent aujourd'hui le motif économique de leur licenciement et réclament réparation.
J’attends que les salariés soient reconnus dans leurs droits, cela sert à ça les prud’hommes. Sauf qu'évidemment, quelques années plus tard, quand l'usine est fermée, voire rasée... Il faudrait voir la situation des salariés
Philippe Martinezà franceinfo
Goodyear Amiens-Nord avait fermé son usine en janvier 2014, après un bras de fer de plus de six ans entre le personnel et la direction, entraînant la disparition de 1 143 emplois. "Evidemment, ils vont être rétablis en partie dans leurs droits, mais le compte n’y est pas", dénonce Philippe Martinez, qui fait le rapprochement avec l'entreprise GM&S, dans la Creuse. "Le Conseil d'Etat, poursuit-il, vient de constater que le plan social de GM&S, une autre entreprise qui a fermé, où il y a eu un plan de licenciement important, n'était pas viable. Sauf que le mal est fait." Le Conseil d'Etat a confirmé lundi l'annulation du plan social mis en oeuvre en 2017 chez l'ex-équipementier automobile.
"Dans beaucoup d'usines, il y a des projets alternatifs"
"Ce ne sont pas les raisons industrielles qui priment, c’est le niveau de rentabilité de l’usine, assure Philippe Martinez. Donc il faudrait qu'il y ait un temps pour que les salariés, qui connaissent bien leur outil de travail, puissent proposer des alternatives. Dans beaucoup d'usines, il y a des projets alternatifs." "Le problème aujourd’hui, c’est que les pouvoirs publics baissent trop vite les bras devant un patron qui dit 'ce n’est pas assez rentable'", estime-t-il. "Il faut réquisitionner et travailler des projets alternatifs. Qui mieux que les salariés, qui connaissent leur outil de travail, pour cela ?" questionne Philippe Martinez.
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