Plan social chez Auchan : "Il faut que le PSE soit à la hauteur du sacrifice demandé", estime Gilles Martin délégué central CFDT
La direction d'Auchan a annoncé un plan social, le 5 novembre dernier. Le distributeur prévoit de supprimer près de 2 400 emplois.
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"Il faut que le PSE soit à la hauteur du sacrifice demandé", estime Gilles Martin délégué central CFDT chez Auchan, alors que vont avoir lieu les négociations début 2025 pour discuter des conditions de départ des salariés qui vont être licenciés. Il était invité de France Bleu Nord, vendredi 3 janvier.
Auchan a annoncé un plan social le 5 novembre dernier. Près de 2 400 postes vont être supprimés cette année, dont la moitié dans les Hauts-de-France. La période des fêtes a été difficile à vivre pour les salariés d'Auchan. "On ne peut pas avoir le cœur à l'ouvrage quand on sait qu'on risque de perdre sa place", affirme Gilles Martin. "Il y a une démotivation, il y a de la résignation, il y a de la colère" et selon lui, l'annonce du plan social juste avant les fêtes de fin d'année, "ce n'était pas un bon timing".
Les syndicats se préparent donc à une négociation très serrée avec Auchan et la famille Mulliez, propriétaire de la chaîne de magasins. Pour la CFDT, "il y a de la marge de négociation, heureusement, parce qu'il faut que ce PSE soit à la hauteur du sacrifice demandé", résume Gilles Martin. "La marge de négociation va se faire tout au long de la négociation" du plan de sauvegarde de l'emploi "qui se terminera fin février", détaille-t-il.
Les premiers touchés seront les conseillers de vente
Les métiers qui seront les plus touchés concernent "tous les conseillers de vente, ce seront les premiers impactés", affirme Gilles Martin. Puis seront concernés "des salariés qui travaillent en centrale, des salariés qui travaillent dans des entrepôts dédiés à la livraison à domicile", poursuit le délégué syndical.
Les syndicats ont aussi décidé de contre-attaquer avant la fin des négociations : la CFDT a écrit aux députés et sénateurs pour leur demander l'ouverture d'une enquête parlementaire sur l'utilisation de l'argent public touché par Auchan. "J'ai bon espoir que ça fonctionne, conclut Gilles Martin. On ne peut pas laisser de l'argent public s'évaporer comme ça, sans qu'il y ait un contrôle. Il faut des garde-fous."
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