Espionnage de salariés chez Ikea France : un ancien PDG condamné en appel à quatre mois de prison avec sursis
Plusieurs anciens cadres de l'entreprise ont été jugés en appel pour avoir participé à la récolte de renseignements confidentiels sur des centaines de salariés entre 2009 et 2012.
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Un des anciens PDG de la filiale française d'Ikea, Jean-Louis Baillot, a vu sa peine réduite en appel à quatre mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende, dans l'affaire d'espionnage de plusieurs centaines de salariés. La cour d'appel de Versailles l'a relaxé, vendredi 27 janvier, du chef "recel de données à caractère personnel par un moyen frauduleux" mais l'a reconnu coupable de "complicité de collecte de données personnelles".
Entre 2009 et 2012, des centaines d'employés avaient été passés au crible, leur patrimoine, leur vie privée et leurs antécédents judiciaires scrupuleusement épluchés. En première instance, Jean-Louis Baillot avait été condamné à deux ans de prison avec sursis et 50 000 euros d'amende. "C'est une décision très favorable par rapport au premier jugement mais qui, je le regrette, ne le relaxe pas complètement", a réagi auprès de l'AFP son avocat François Saint-Pierre.
Deux autres anciens cadres relaxés en appel
De son côté, Ikea France a été condamné en juin 2021 à une amende d'un million d'euros, et n'a pas fait appel. La filiale française avait comparu pendant deux semaines en mars 2021 devant le tribunal correctionnel de Versailles aux côtés d'une quinzaine de personnes physiques, des hauts cadres, des directeurs de magasins et policiers, face à quelque 120 parties civiles dont des syndicats.
D'autres cadres de l'entreprise ont été de nouveau jugés devant la cour d'appel de Versailles après avoir contesté leur condamnation en juin 2021. Le directeur de magasin, Richard Jimenez, a été relaxé vendredi, tout comme Dariusz Rychert, ancien directeur administratif et financier. L'ex-patron de la société d'investigation privée Eirpace, Jean-Pierre Fourès, a quant à lui été condamné en appel à un an de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende.
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