Grève des contrôleurs aériens : "Je ne céderai pas", affirme le ministre des Transports, qui juge cette mobilisation "inopportune"

Pour Philippe Tabarot, le préavis annoncé jeudi "fait peser la menace de nouvelles perturbations, moins de deux mois après le mouvement de juillet, qui avait affecté le trajet de 500 000 passagers et engendré plusieurs millions d'euros de pertes pour les compagnies aériennes".

Article rédigé par franceinfo
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Des avions à l'aéroport de Roissy (Val-d'Oise), le 3 juillet 2025. (THIBAUD MORITZ / AFP)
Des avions à l'aéroport de Roissy (Val-d'Oise), le 3 juillet 2025. (THIBAUD MORITZ / AFP)

"Ce mouvement ne fait que renforcer ma détermination à mener à bien la modernisation et le redressement (...) du contrôle aérien." Le ministre chargé des Transports, Philippe Tabarot, a critiqué, vendredi 29 août, sur X, la future grève des contrôleurs aériens français, le 18 septembre, annoncée jeudi. "Je ne céderai pas", a écrit le ministre, qui juge cette mobilisation "inopportune".

Selon lui, ce préavis "fait peser la menace de nouvelles perturbations, moins de deux mois après le mouvement de juillet, qui avait affecté le trajet de 500 000 passagers et engendré plusieurs millions d'euros de pertes pour les compagnies aériennes". "Il intervient dans un contexte politique incertain, et alors que la direction générale de l'aviation civile est dans l'attente de la prise de fonction de son nouveau directeur général le 1er octobre", a dénoncé le ministre.

De son côté, le Syndicat majoritaire des contrôleurs aériens a affirmé jeudi avoir "privilégié le dialogue social et formulé des propositions concrètes à de nombreuses reprises""Force est de constater que ce dialogue infructueux bloque désormais toute perspective d'avancée et de réforme", a-t-il écrit dans un communiqué.

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