Grève des contrôleurs aériens prévue jeudi : un quart des vols seront annulés à Paris et la moitié à Nice, Bastia et Calvi

Ce mouvement social est déclenché par les deuxième et troisième syndicats d'aiguilleurs du ciel. Il pourrait se poursuivre au-delà de la journée de jeudi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La façade de l'aéroport d'Orly, près de Paris, le 4 juin 2025. (HENRIQUE CAMPOS / HANS LUCAS / AFP)
La façade de l'aéroport d'Orly, près de Paris, le 4 juin 2025. (HENRIQUE CAMPOS / HANS LUCAS / AFP)

La Direction générale de l'aviation civile a demandé mardi 1er juillet aux compagnies aériennes de renoncer à un quart de leurs vols au départ où à l'arrivée des grands aéroports parisiens jeudi, au premier jour d'une grève de contrôleurs aériens.

A l'orée des vacances scolaires d'été, ce mouvement social déclenché par les deuxième et troisième syndicats d'aiguilleurs du ciel affectera particulièrement les aéroports du sud de la France, la DGAC annonçant une réduction de moitié des programmes de vol à Nice, le troisième aéroport français, ainsi qu'à Bastia et Calvi en Corse.

La Direction générale de l'aviation civile, qui cherche à mettre en adéquation le nombre de contrôleurs à leurs postes et les vols à gérer afin d'éviter des perturbations supplémentaires, a en outre réclamé des annulations pour 30% des vols au départ et à l'arrivée de Lyon, Marseille, Montpellier, Ajaccio et Figari, selon un communiqué.

Des sous-effectifs chroniques

Après deux réunions de "conciliation" infructueuses avec la DGAC, le deuxième syndicat d'aiguilleurs du ciel, l'Unsa-ICNA, a maintenu son appel à la grève jeudi et vendredi. L'organisation syndicale, qui a rassemblé 17% des voix aux dernières élections professionnelles, a cité parmi ses griefs un "sous-effectif structurel" et un "management toxique".

"La DGAC reconnaît les difficultés liées à la situation de sous-effectif chronique, qui affectent la qualité du service rendu aux compagnies aériennes. C'est précisément pour y remédier qu'elle défend un plan de recrutement ambitieux, inscrit dans une stratégie pluriannuelle, afin de garantir un service performant et sécurisé", avait fait valoir l'administration la semaine dernière.

L'Unsa-ICNA a été rejointe jeudi dernier dans ce mouvement par le troisième syndicat de contrôleurs, l'Usac-CGT, qui avait dénoncé lui aussi un "contexte social fortement dégradé" et qui a appelé à la grève le 3 juillet seulement.

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