80 000 voyageurs impactés par une grève des bus dans le Val-d'Oise vont être indemnisés

La grève des chauffeurs de bus pour conserver leurs acquis sociaux et améliorer leurs conditions de travail dure depuis 20 jours

franceinfo

Radio France

Publié le 27/11/2024 15:10 Mis à jour le 27/11/2024 15:11

Temps de lecture : 1min

Au dépôt de Saint-Ouen l'Aumône, au 18eme jour de grève. (France 3 Paris ïle-de-France)

Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, a annoncé mardi 26 novembre que les 80 000 usagers du réseau de bus de Cergy Pontoise, dans le Val d'Oise, et Conflans-Sainte-Honorine dans les Yvelines, impactés par une grève commencée le 7 novembre, seront indemnisés, rapporte mercredi 27 novembre France Bleu Paris. Depuis 20 jours, les conducteurs de bus de France Seine-et-Oise (FSO), filiale de Lacroix & Savac, se mobilisent pour conserver leurs acquis sociaux et améliorer leurs conditions de travail.

20 minutes de pause après quatre ou cinq heures de service

Avec le blocage des 32 lignes de bus du réseau, "des collégiens et des lycéens doivent faire une demi-heure ou trois quarts d'heure de marche pour aller en cours", relève Jean-Paul Jeandon, maire de Cergy et président de la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise, au micro de France Bleu Paris. "Les embouteillages dans Cergy-Pontoise n'ont jamais été aussi importants", ajoute-t-il.

J'ai rencontré hier les représentants syndicaux et les négociateurs de Francilité Seine et Oise sur le dépôt de bus de Saint-Ouen-l'Aumône.
J'ai rappelé la position de l'Agglomération de Cergy-Pontoise : pic.twitter.com/CTVBRC8Xbo
— Jean-Paul Jeandon (@Jp_Jeandon) November 26, 2024

Selon France Bleu Paris, 300 chauffeurs sur 350 sont en grève. Ils dénoncent des conditions de travail qui se sont dégradées depuis le remplacement de la Stivo, l'ex-opérateur du réseau, par FSO, le 1er janvier 2024. Anissa, une salariée, pointe "des feuilles de service beaucoup plus longues avec un temps de battement très court", un manque de temps "pour aller aux toilettes". Arnaud Pawlak, représentant syndical FO, déplore les "20 minutes de pause" après "quatre ou cinq heures de services".

Un médiateur a été nommé par Valérie Pécresse pour tenter de résoudre le conflit.