Grève du 18 septembre : transports, écoles, médecins… Vers une journée noire ?

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Article rédigé par France 2 - C. Rougerie, C. Rigeade, E. Lagarde, L. Pekez, M. Niewenglowski, C. Beauvalet - Édité par l'agence 6Médias
France Télévisions

La grande journée de mobilisation de jeudi 18 septembre devrait être très suivie, selon une note du ministère de l'Intérieur que France Télévisions a pu lire. À quoi faut-il s'attendre dans les gares, les transports et les écoles ?

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Les syndicats veulent frapper fort, et se préparent pour la journée de grève du 18 septembre. Une opération de tractage se tient sur un rond-point près de Rouen (Seine-Maritime) : "L'idée, c'est d'essayer de gagner les gens à la grève dans leur entreprise ou administration pour essayer d'avoir le plus de monde possible dans les rues", explique Christophe Calais, secrétaire général de l'union locale CGT.

Des syndicats mobilisés face à un accueil majoritairement favorable sur ce carrefour. "Je pense que c'est important que tout le monde se sente concerné. Ça touche tout le monde de près ou de loin, donc il faut participer", estime un automobiliste. "C'est vraiment l'avenir de nos enfants, et notre avenir à nous, mais surtout leur avenir à eux", juge également une mère de famille.

Jusqu'à 500 000 personnes mobilisées

À quoi faut-il s'attendre le 18 septembre ? Côté transports, probablement à une journée noire. Plusieurs organisations appellent à la grève, à la SNCF, la RATP et Air France, mais pas le syndicat des contrôleurs aériens. Côté services publics, les électriciens et les gaziers sont appelés à débrayer.

Dans les écoles aussi, le mot d'ordre de grève est relayé. Des enseignants recensent les établissements mobilisés dans le Val-de-Marne. Nara Cladera, co-sécrétaire départementale Sud éducation - Val-de-Marne, était la seule de son école maternelle à vouloir faire la grève la semaine dernière. Aujourd'hui, ils sont cinq sur les huit instituteurs :"Les collègues ont été convaincus qu'il fallait vraiment marquer le coup et qu'il fallait s'arrêter, faire grève et manifester", explique-t-elle.

Autre secteur, les pharmacies sont aussi appelées à fermer le rideau pour protester contre la baisse du prix des médicaments, tout comme les kinésithérapeutes qui veulent voir leurs actes revalorisés. Selon nos informations, le ministère de l'Intérieur prévoit la mobilisation jeudi de 350 000 à 500 000 personnes. Ce serait au moins le double de la semaine dernière. Les autorités s'attendent à des actions coups de poing et redoutent des débordements.

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