Grève du 18 septembre : vers une forte mobilisation ?
Alors que le mouvement "Bloquons tout" du 10 septembre n'a pas eu l'ampleur escomptée, la grève du 18 septembre devrait connaître une mobilisation plus importante dans les rues du pays.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Julien Defeytes est le gérant d'un restaurant situé près de la place de la Comédie à Montpellier (Hérault). Dans deux jours, la manifestation se tiendra à quelques mètres de son établissement. Alors déjà, il échafaude des plans pour échapper à d'éventuels débordements. "On enlève les chaises pour que, à la coupure d'après-midi, ça ne serve pas comme projectile. Ça peut très vite dégénérer. Pour nous, le problème, c'est surtout l'attrait par rapport à la clientèle, on perd énormément de clients pendant ces jours de grève", déplore-t-il.
Cette nouvelle journée de mobilisation sera-t-elle plus massive que celle du 10 septembre dernier ? À Montpellier, ce jour-là, 6 000 personnes avaient répondu à l'appel. Mais des débordements étaient venus ternir le rassemblement. Sur la place de la Comédie, jets de projectiles et des forces de l'ordre prises pour cibles. Mardi matin, dans les rues, nous rencontrons des habitants partagés quant à la suite à donner à la mobilisation sociale. "Je pense que c'est une bonne chose qu'enfin les gens bougent", estime une dame. "Il y a beaucoup de choses qui se décident là. Si les étudiants ne bougent pas, qui va bouger ? Donc forcément, il faut qu'on y aille", indique une étudiante.
80 000 policiers et gendarmes mobilisés
Une nouvelle fois jeudi, les autorités seront sous pression. Les syndicats attendent 400 000 manifestants. "Aujourd'hui, les retours qu'on a, c'est que la grève sera plus suivie dans un certain nombre de secteurs. On parle beaucoup de la RATP, mais pas seulement. Aussi dans les transports, dans les entreprises, dans les petites entreprises. On sent que le gouvernement est affaibli. Et quand le gouvernement est affaibli, c'est vraiment le dernier moment où il faudrait s'arrêter", affirme Fabien Villedieu, secrétaire fédéral SUD-rail.
Comme la semaine dernière, 80 000 policiers et gendarmes, des engins blindés et des canons à eau, devraient être déployés dans les rues ce jeudi.
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