Grève du 5 décembre : le syndicat FSU appelle le prochain gouvernement à "traiter correctement les agents du service public"
La première fédération syndicale de l'enseignement craint que ne soit à nouveau nommé un ministre de la Fonction publique qui n'aurait pas une "vision positive" des fonctionnaires. Elle maintient donc l'appel à la grève de jeudi pour s'opposer aux mesures d'économies et réclamer plus de moyens.
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"On est dans un entre-deux politique, mais cette grève est un puissant message sur la nécessité de traiter correctement les agents du service public", prévient jeudi 5 décembre sur franceinfo Benoît Teste, secrétaire général du syndicat enseignant FSU, alors que les syndicats ont maintenu leur appel à une journée de mobilisation, notamment de la fonction publique, malgré la chute du gouvernement de Michel Barnier.
Le syndicaliste entend adresser ce message en direction non seulement de la "future équipe gouvernementale, mais aussi du Parlement". Benoît Teste explique que la censure du gouvernement de Michel Barnier ne change pas véritablement la donne, l'Intersyndicale ne sait pas si certaines mesures du "mauvais budget" vont être "reprises par le nouveau gouvernement". Il pointe tout particulièrement "les trois jours de carence", défendus "par la droite, la macronie et l'extrême droite". Il qualifie d'ailleurs cette mesure d'"humiliante" pour les fonctionnaires et appelle le "nouveau gouvernement à écarter toute idée de carence".
Le patron de la FSU fait aussi part de sa vive "inquiétude" quant à la composition du futur gouvernement, craignant que soit à nouveau nommé ministre de la Fonction publique une personne du même profil que le ministre démissionnaire Guillaume Kasbarian, qu'il accuse de ne jamais avoir eu de "vision positive" des fonctionnaires.
Benoît Teste dénonce enfin la "course entre la droite et l'extrême droite" qui a marqué, selon lui, le débat public ces derniers mois. "L'extrême droite a imposé son agenda en mettant ses sujets à l'ordre du jour", déplore-t-il.
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