"On a eu très peur !" : à Lyon, des étudiants reçoivent une grenade lacrymogène à travers la fenêtre de leur appartement
Heureusement, personne n'a été blessée, indique une étudiante à franceinfo.
Que s'est-il passé à Lyon, pendant la manifestation contre la réforme des retraites, samedi 11 janvier ? Sur une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, et visionnée plus de 500 000 fois en quelques heures, on peut voir des étudiants recevoir un tir de grenade lacrymogène dans leur appartement, situé au quatrième étage. "On a entendu un gros bruit dehors donc on s'est mis au bord de la fenêtre pour regarder, raconte Marie, étudiante de 20 ans en école d'ingénieur, à franceinfo. Quelques minutes plus tard, on a reçu le palet de lacrymogène sur le bras de mon ami. Le palet est rentré dans l'appartement et a tout enfumé. On a eu très peur !"
Entrain de filmer la manifestation dans mon appart et un crs nous vise avec un lance grenade ????? @PoliceNationale @lemondefr @BFMTV #violencepoliciere #GiletsJaunes #lyon #crs #cgt pic.twitter.com/SLIXS1Q2v8
— Marie (@eiramniffac) January 11, 2020
Heureusement, personne n'a été blessée, indique l'étudiante. Les cinq personnes qui se trouvaient dans la pièce ont simplement été gênées par le gaz lacrymogène. "Nous sommes sortis de l'appartement car nous avions les yeux et la gorge brûlée, raconte Marie. On a surtout eu peur de prendre le palet dans le visage."
Indignation sur les réseaux sociaux
Sur la vidéo, on aperçoit un groupe de forces de l'ordre, posté au croisement de la rue de la Barre et de la rue Bellecordière, dans le 2e arrondissement de la ville, tout proche de la place Bellecour, où s'étaient rassemblés des manifestants. "On pense qu'on a été visés parce qu'on était juste au-dessus des manifestants", indique l'étudiante.
La scène a provoqué une large indignation sur les réseaux sociaux. "Ce qui empêche le droit de manifester, ce ne sont pas les black blocs mais les violences policières que le gouvernement légitime", a notamment réagi la députée de La France insoumise, Danièle Obono.
En décembre 2018, l'octogénaire Zineb Redouane était morte 24 heures après avoir été touchée par une grenade lacrymogène, en marge de manifestations à Marseille, alors qu'elle se trouvait sur son balcon.
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