Retraites : des CRS déposent symboliquement casques et matraques contre la réforme
Une centaine de CRS répondait à l'appel de deux syndicats de police, Alliance et Unsa-Police.
Un geste symbolique. Une centaine de CRS ont déposé, lundi 2 décembre, casques et matraques, devant la caserne de Chevilly-Larue (Val-de-Marne). Ils demandent le maintien du régime spécifique des policiers dans le cadre de la future réforme des retraites.
Vers 11 heures, une centaine de CRS sont sortis, en tenue, du vaste cantonnement de Pondorly avant de déposer à leurs pieds casques et matraques, répondant à l'appel de deux syndicats de police, Alliance et Unsa-Police. Ils ont ensuite respecté une minute de silence en mémoire des fonctionnaires de police qui se sont suicidés depuis le début de l'année, mais aussi en hommage aux 13 militaires morts en opération au Mali et aux trois membres de la Sécurité civile qui ont perdu la vie dans le crash de leur hélicoptère, dans les Bouches-du-Rhône.
Grève des PV
"Le but de cette action est de lancer un dernier ultimatum au gouvernement, côté CRS", a déclaré le secrétaire général du syndicat Alliance, Fabien Vanhemelryck. "Nous sommes des gens responsables. Le maintien de l'ordre sera fait par nos collègues le 5 décembre prochain, mais après peut-être ne répondront-ils pas de la même façon", a fait valoir le syndicaliste. "Le gouvernement doit nous écouter et répondre aux revendications exprimées par près de 27 000 policiers, le 2 octobre, en particulier sur la question des retraites et du maintien du régime spécifique", a souligné Fabien Vanhemelryck.
Deux fédérations syndicales de la police emmenées par les syndicats Alliance et Unsa-Police ont appelé à des "actions de 10 heures à 15 heures dans tous les services de police", le 5 décembre, avec des fermetures symboliques de commissariats, la grève des PV ou du zèle lors du contrôle aux aéroports.
Les policiers craignent une remise en cause de leur avantageux système de bonifications. Actuellement, les policiers bénéficient d'une bonification spéciale dite "du cinquième" ou "quinquennale", qui leur offre une annuité (quatre trimestres) de cotisation tous les cinq ans. Elle est plafonnée à cinq annuités et, pour y être éligible, le fonctionnaire doit avoir exercé durant vingt-sept ans.
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