Mobilisation du 18 septembre : "Un certain nombre de gens vont souffrir" à cause des perturbations dans les transports, selon la Fnaut

Le vice-président de la Fnaut plaide notamment pour une nouvelle réglementation du droit de grève.

Article rédigé par franceinfo
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Lors d'une journée de grève dan sle metro parisien, le jeudi 10 novembre. (DELPHINE GOLDSZTEJN / MAXPPP)
Lors d'une journée de grève dan sle metro parisien, le jeudi 10 novembre. (DELPHINE GOLDSZTEJN / MAXPPP)

"Il y a un certain nombre de gens qui vont souffrir" à cause des perturbations dans les transports en commun dans le cadre de la mobilisation du jeudi 18 septembre à l'appel de l'intersyndicale, déplore Michel Quidort, le vice-président de la Fédération des usagers des transports (Fnaut) mercredi sur franceinfo.

Le trafic sur le réseau RER et dans le métro parisien sera particulièrement touché. Des problèmes de circulations qui vont toucher en premier "les travailleurs", "les gens qui se lèvent tôt, qui doivent aller à l'université ou qui ont des formalités à accomplir", déplore Michel Quidort.

"Des choses existent dans des pays autour de nous"

S'il reconnaît que "le mouvement" des grévistes "est certainement justifié et respectable", il souligne que ce sont les gens "les plus modestes" qui ont "le plus de mal à se déplacer" lors des jours de grève. Pour lui, "on ne peut pas créer du stress, du temps perdu, des dépenses supplémentaires [...] lorsque les trains circulent mal ou pas". Le vice-président de la Fnaut plaide pour une nouvelle réglementation du droit de grève, "des choses qui existent dans des pays autour de nous".

Le ministre des Transports démissionnaire Philippe Tabarot a annoncé mardi que trois TER sur cinq et neuf TGV sur dix circuleraient jeudi, et que le trafic en Ile-de-France serait encore plus perturbé. Dans le métro parisien, à l'exception des lignes automatiques, la RATP ne prévoit d'assurer le trafic qu'aux "heures de pointe", a indiqué mardi la régie sur son site internet.

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