Plusieurs organisations syndicales de sociétés d'autoroute appellent à la grève cet été pour dénoncer des "réorganisations et baisses d'effectifs"

Les effets devraient être néanmoins être limités pour les usagers, selon les syndicats.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'autoroute A8, près de Nice, le 31 janvier 2025. (DYLAN MEIFFRET / NICE MATIN / MAXPPP)
L'autoroute A8, près de Nice, le 31 janvier 2025. (DYLAN MEIFFRET / NICE MATIN / MAXPPP)

Plusieurs syndicats de la société d'autoroute Estérel-Côte d'Azur (Escota) appellent à la grève sur l'ensemble de l'été, pour dénoncer des "réorganisations et baisses d'effectifs importantes" et demander "une augmentation des salaires", mais les effets devraient être limités pour les usagers, selon les syndicats. Les salariés des Autoroutes Estérel-Côte d'Azur, société du groupe Vinci qui gère notamment l'A8, sont appelés à cesser le travail du 1er au 31 juillet, a précisé la CFDT, première organisation syndicale de la branche autoroutes.

De son côté, la CGT, deuxième syndicat à Escota, a déposé un préavis de grève du 15 juin au 15 septembre sur la totalité du réseau Vinci autoroutes. "À l'arrivée de Vinci en 2007, on était quasiment à 2 000 salariés. Aujourd'hui, on se retrouve à moins de 900. Donc évidemment, les conditions de travail se dégradent. Les salariés deviennent multitâches, poser des congés devient une bataille quotidienne, rien ne va plus, alors qu'au niveau des autoroutes, c'est le jackpot chaque année", a déploré Stéphane Vian, délégué CGT Escota. Les syndicats demandent notamment des embauches en CDI pour toutes les filières et une augmentation des salaires "en adéquation avec la situation florissante de l'entreprise", selon Stéphane Vian.

L'Unsa-autoroutes a également déposé un préavis de grève du 1er au 31 juillet qui concerne l'ensemble des salariés d'Escota, selon un communiqué du syndicat. "Ce qui nous inquiète, c'est la façon dont gère Vinci, qui cherche d'ici 2032 à faire un maximum de bénéfices, et pour ça diminue assez drastiquement les effectifs avec beaucoup de sous-traitance, même dans les secteurs du balisage de voies sur l'autoroute, sanitaire, fauchage", a alerté Hérald Leclerq, délégué syndical Unsa-Autoroutes.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.