: Reportage "On est des laissés-pour-compte" : à Paris, les policiers municipaux manifestent pour une meilleure reconnaissance
Les 26 000 policiers municipaux de France étaient appelés à se mobiliser samedi, à l'appel de plusieurs syndicats et du collectif Policiers municipaux en colère.
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Les policiers municipaux, appelés à défiler dans les rues, dénoncent la différence de traitement avec la police nationale alors que les missions sont les mêmes selon eux. Leurs principales revendications : le renouvellement de leur statut, une revalorisation salariale et un calcul plus avantageux de leur retraite. À Paris, ils étaient quelques centaines pour un défilé entre la place de la République et l'hôtel de ville, samedi 3 février.
Fabrice, policier municipal dans l'Essonne, a fait le calcul : "J'ai fait une simulation. J'ai 52 ans et 18 ans de service, en partant à 59 ans j'aurai moins de 900 euros par mois. C'est catastrophique. Nos collègues de la police nationale, c'est 1 000 euros de plus sans difficulté, pour les mêmes missions. Il faut absolument que ça s'arrête parce que c'est devenu ingérable."
"Si on doit appeler à des blocages pendant les JO, on le fera"
Camille, elle, dénonce les missions qui augmentent mais pas la reconnaissance. "On n'est pas estimés ! Sur les interventions on est les primo arrivants, les primo intervenants, et malgré ça, on est des laissés-pour-compte. On ne fait pas le suivi judiciaire mais sur tout ce qui est interpellations, c'est nous qui sommes en première ligne. Par exemple, en ce qui me concerne, on est une famille de cinq, je paye un loyer de 1 500 euros, donc à la fin du mois, on compte les euros pour pouvoir se nourrir."
Jacky Mahé, délégué syndical à l'Unsa Paris, va maintenir la pression sur le gouvernement. "Tu vas risquer ta peau tous les jours sur le domaine public. Ce n'est pas la dernière action et si, demain, on doit appeler à des blocages pendant les Jeux olympiques, on le fera, prévient-il. On demandera à ce que les centres de surveillance urbains soient fermés, on demandera à couper les écrans. Nous avons tout un tas de possibilités. Gabriel Attal vient de prendre des décisions pour les agriculteurs." Les policiers municipaux veulent aussi être entendus.
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