Résidences secondaires : le village basque de Bidart, qui compte plus de 30% de maisons secondaires, les interdit

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Article rédigé par France 2 - D. Basier, M.-P. Cassignard, F. Fort. Édité par l'agence 6Medias
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Face à la proportion importante de maisons secondaires dans le village de Bidart (Pyrénées-Atlantiques), le maire a pris la décision d'interdire ce type de logement dans les projets en construction.

Au Pays basque, 20% des logements sont des résidences secondaires. Dans le village de Bidart (Pyrénées-Atlantiques) ce taux monte à 31%. "C'est toujours compliqué ici de se loger, ce sont souvent les Parisiens qui viennent acheter très cher", déplore un habitant. "Il y a beaucoup d'appartements et de maisons, à cette période, tout est fermé", constate une riveraine.

"Les ventes de maisons échappent aux habitants locaux"

La municipalité de Bidart a donc décidé d'interdire les résidences secondaires, du moins, pour certaines constructions neuves. Ce sera déjà le cas sur un parking où des immeubles seront prochainement construits. Une mesure qui découle de la loi Echaniz-Le Meur, qui permet, lorsque le taux de résidences secondaires dépasse 20%, d'interdire ce type de logement dans les projets neufs. Les futurs acquéreurs devront donc s'engager à en faire leur résidence principale.

Pour le maire de Bidart, Emmanuel Alzuri, il s'agit d'une mesure vitale pour la commune : "Les ventes de maisons aujourd'hui échappent de manière très régulière aux habitants locaux", explique-t-il, souhaitant faire "vivre le bourg" comme autrefois. Une mesure bien accueillie dans ce village du littoral basque qui compte 8 000 habitants à l'année.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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