Impôt sur le revenu : pourquoi près de 13,1 millions de contribuables doivent payer un reliquat de 1 901 euros en moyenne

Ce chiffre est en augmentation puisqu'en 2024, 9,8 millions de personnes avaient été concernées par un reste à payer de 2 127 euros en moyenne.

Article rédigé par Eloïse Bartoli
France Télévisions
Publié
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Une personne déclare ses revenus en ligne depuis l'île de Ré (Charente-Maritime), le 1er juin 2025. (BABETH ALOY / HANS LUCAS / AFP)
Une personne déclare ses revenus en ligne depuis l'île de Ré (Charente-Maritime), le 1er juin 2025. (BABETH ALOY / HANS LUCAS / AFP)

Près d'un contribuable sur quatre doit mettre la main au portefeuille. A l'issue de la campagne de déclaration des revenus de 2024, 13,1 millions de foyers fiscaux sont concernés par un reliquat de 1 901 euros en moyenne à régler, a appris franceinfo auprès de la direction générale des finances publiques (DGFip), confirmant une information du Parisien.

Un montant bien plus élevé que l'année précédente. En 2024, 9,8 millions de personnes avaient été appelées à régler 2 127 euros en moyenne sur leurs revenus de 2023. Cette forte augmentation s'explique par la hausse des salaires, qui se situe autour de 2,8% dans le secteur privé, selon les chiffres du ministère du Travail. Le barème de l'impôt sur les revenus avait quant à lui été revalorisé de 1,8% pour chaque tranche, en se basant sur l'inflation. Un changement de situation dans le foyer peut également expliquer ce reliquat dans certains cas, complète Bercy (divorce, départ d'un enfant…).

 

Si vous êtes concernés par ce reliquat, pas de panique : lorsque la somme à régler est inférieure à 300 euros, elle est prélevée sur le compte bancaire par l'administration fiscale en un seul paiement en septembre. Au-delà de 300 euros, le débit sera échelonné en quatre prélèvements mensuels à partir de la rentrée.

A contrario, 13,2 millions de foyers fiscaux devraient profiter du remboursement pour trop-versé de prélèvement à la source en 2024, a appris franceinfo de la DGFip, confirmant une information des Echos. En moyenne, les Français concernés devraient ainsi récupérer 1 017 euros, soit une hausse de 109 euros par rapport à 2024.

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