Le fabricant de semi-conducteurs STMicroelectronics va supprimer environ 1 000 postes en France

Le groupe a prévu de supprimer près de 3 000 emplois dans le monde, dont environ 1 000 sur les sites français, selon une information d'"Ici Touraine" (ex-France Bleu).

Article rédigé par avec ICI Touraine
Radio France
Publié Mis à jour
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Des bureaux de STMicroelectronics à Grenoble (illustration). (VINCENT ISORE / MAXPPP)
Des bureaux de STMicroelectronics à Grenoble (illustration). (VINCENT ISORE / MAXPPP)

L'entreprise STMicroelectronics, qui fabrique des semi-conducteurs, va supprimer "environ 1 000 postes en France" sur les 2 800 prévus dans le monde, révèle mercredi 30 avril la direction à "ici Touraine" (ex-France Bleu) dans un communiqué. STMicroelectronics assure qu'il s'agira de départs volontaires, mais ne précise pas quels sites seront touchés. 

L'annonce des suppressions de postes a été faite mardi aux syndicats, lors d'un conseil social et économique. Le fabricant de semi-conducteurs assure que les départs volontaires "pourraient intervenir d’ici à fin 2027". "Tout le projet sera mis en œuvre sur la base du volontariat, avec des options de mobilités interne et externe d’ici à fin 2027", écrit la direction dans un communiqué consulté par "ici Touraine". Il n’y aura aucun départ contraint dans le cadre de ce projet.

Le groupe ne donne aucun "chiffre définitif ni de détail par site"

"Il ne s’agit pas d’un PSE ou de licenciements", précise STMicroelectronics mercredi soir dans un communiqué. Le projet du groupe "ne repose pas sur une cible de départs" mais est "basé sur un dispositif de Gestion des emplois et des parcours professionnels (GEPP)". Le groupe ne donne aucun "chiffre définitif ni de détail par site", en raison du caractère volontaire des départs, "avec des options à la fois de mobilité interne et de mobilité externe pour ceux qui souhaiteraient quitter l’entreprise, et la mise en œuvre progressive de nouvelles activités pourvoyeuses d’opportunités pour les collaborateurs"

La société compte environ 50 000 salariés dans le monde, dont 11 500 en France. Parmi eux, 7 500 se trouvent en Isère sur ses deux sites de Grenoble et Crolles. Les salariés travaillent aussi sur les sites de Tours (Val-de-Loire), Rousset (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône), Saint-Genis (Ain, près de la Suisse), Sophia-Antipolis (Alpes-Maritimes) et Rennes (Ille-et-Vilaine), rappelle "ici Touraine". 

La CFDT exprime son "inquiétude"

Le groupe avait déjà annoncé début avril qu'il engageait un plan de réduction d'effectifs face aux mauvais résultats 2024, plombés notamment par la crise automobile. Il avait alors parlé d'un "remodelage" industriel.  
 
Dans un autre comuniqué consulté par "ici Touraine", le syndicat CFDT exprime son "inquiétude" et juge que "la gestion de cette séquence par notre direction France manque cruellement de solidité". Le syndicat estime "que les mesures visant à maintenir l'employabilité des salariés désireux de rester dans l'entreprise ne sont pas à la hauteur. Nous craignons que la direction pousse les départs au détriment des mesures favorisant la formation et la reconversion professionnelle vers les métiers en croissance et les projets critiques". 

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