Reprise de Vencorex par un groupe chinois : "C'est toute notre souveraineté industrielle qui est bradée", dénonce LFI qui appelle à "nationaliser immédiatement l'entreprise"
"Ne pas sauver Vencorex est une décision politique dont les conséquences économiques, environnementales et sociales seraient désastreuses", prévient La France insoumise dans un communiqué publié jeudi.
"C'est toute notre souveraineté industrielle qui est bradée", a réagi jeudi 10 avril le groupe de députés La France insoumise (LFI) dans un communiqué, alors que la reprise partielle de l'usine chimique en difficulté, située près de Grenoble, a été attribuée jeudi au groupe chinois Wanhua, via sa filiale hongroise BorsodChem. Wanhua gardera une cinquantaine d'emplois sur 450, selon la décision du tribunal de commerce de Lyon.
"Après des mois de grève et alors que les salariés travaillaient à un projet de reprise en Société Coopérative d'Intérêt Collectif (SCIC), la décision tombe comme un couperet", s'indignent les députés LFI. Ils déplorent qu'"aucune mesure concrète et efficace n'a[it] été prise" par le gouvernement alors qu'ils l'ont alerté "depuis des mois sur l'avenir de cette usine".
La décision du tribunal de commerce de Lyon "va entraîner 400 licenciements directs, menaçant à terme jusqu'à 5 000 emplois", estiment les insoumis, pointant "des productions stratégiques, indispensables pour assurer une souveraineté en matière de dissuasion nucléaire et de nucléaire civil", qui sont "abandonnées".
Les députés pointent une "hypocrisie totale"
"Emmanuel Macron et son gouvernement n'ont pas voulu agir et abandonnent sciemment les salariés et notre savoir français", poursuit le communiqué. Les députés pointent l'"hypocrisie totale" du chef de l'Etat et de l'exécutif, "en regard de leur discours sur la réindustrialisation de notre pays". "Ne pas sauver Vencorex est une décision politique dont les conséquences économiques, environnementales et sociales seraient désastreuses."
Afin de "sauver" Vencorex, les députés LFI soulignent qu'un appel de la décision du tribunal de commerce "peut avoir lieu dans les prochains jours". Ils appellent donc "le gouvernement à profiter de ce délai pour nationaliser immédiatement l'entreprise, protéger les emplois et les savoir-faire et agir enfin concrètement pour notre souveraineté".
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