Baisse de l'inflation en février en France : "Ce n’est pas quelque chose de très durable", analyse un économiste

L'inflation repasse sous la barre des 1% mais devrait revenir entre 1,5% et 2% courant 2025. Ce sont des "niveaux souhaitables", assure Sylvain Bersinger du cabinet Asterès.

Article rédigé par franceinfo
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(Image d'illustration) (ERIC BERACASSAT / HANS LUCAS / AFP)
(Image d'illustration) (ERIC BERACASSAT / HANS LUCAS / AFP)

"Il y a un effet momentané lié à l’électricité, ce n’est pas quelque chose de très durable", assure sur franceinfo, vendredi 28 février, Sylvain Bersinger, économiste au sein du cabinet Asterès, alors que l'inflation repasse enfin sous la barre des 1%. Selon les données provisoires de l'Insee publiées vendredi, les prix à la consommation n'ont augmenté que de 0,8% sur un an en février, contre 1,7% en janvier dernier. "La baisse des tarifs réglementés de l’électricité, mécaniquement, a tiré vers le bas les prix de l’énergie pour février, poursuit l'économiste. Je pense que dans les mois suivants, on va augmenter un peu."

"Sur janvier, les prix importés de l’énergie, notamment, ont augmenté. Un peu parce que le gaz a augmenté, et aussi parce que l’euro s’est déprécié par rapport au dollar. Et comme on paie par exemple le pétrole en dollars, quand l’euro baisse, la facture pétrolière importée augmente mécaniquement", explique Sylvain Bersinger.

Selon l'économiste, cette baisse de l’inflation ne va pas durer. "Courant 2025, dans le printemps, on va revenir entre 1% et 2%, dit-il. On ne va ni retrouver l’inflation précédente qu’on a connue ces dernières années, ni tomber en déflation. En termes d’inflation, l’objectif, c’est d’être entre 1,5% et 2%, et on va être à peu près à ces niveaux-là courant 2025. Il n’y a plus vraiment de problème sur l’inflation, on est sur des niveaux souhaitables", assure Sylvain Bersinger.

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