Les représentants syndicaux, qui occupaient le siège social d'Ikea, ont quitté les locaux tard dans la soirée jeudi
Une vingtaine d'élus CGT, FO et CFDT étaient entrés dans le siège social du géant suédois du meuble jeudi peu avant 10h30 pour réclamer la "reprise des négociations" sur les salaires. Ils ont été reçus, ensuite, par des membres de la direction. Ils ont quitté les locaux peu après 22H.
Une vingtaine d'élus CGT, FO et CFDT étaient entrés dans le siège social du géant suédois du meuble jeudi peu avant 10h30 pour réclamer la "reprise des négociations" sur les salaires. Ils ont été reçus, ensuite, par des membres de la direction. Ils ont quitté les locaux peu après 22H.
Le groupe suédois avait déploré "qu'un groupe isolé de salariés parmi lesquels des représentants FO et CGT aient investi le siège de l'entreprise à Plaisir de manière illégale". Soulignant que "les négociations annuelles obligatoires sont closes depuis le 25 février", la direction "en appelle à la responsabilité des présents pour ne pas renouveler une occupation des locaux, qui n'apporte rien au dialogue social dans l'entreprise".
Des syndicalistes avaient occupé les locaux plusieurs jours en février avant de lever "temporairement" l'occupation pour permettre la tenue des dernières réunions de négociations annuelles obligatoires (NAO).
A l'issue de ces NAO le 25 février, les syndicats ont refusé, à l'exception de la CFTC et la CFE-CGC, organisations minoritaires, de signer l'accord prévoyant une augmentation collective des salaires de 1% et une hausse au mérite de 1% pour toutes les catégories professionnelles. L'intersyndicale réclamait initialement une hausse générale de 4%. Le 26 février, elle a fait une contre-proposition de 2% d'augmentation collective, et a appelé les salariés à poursuivre la "mobilisation".
Or la direction du groupe a décidé d'appliquer unilatéralement ses propositions, comme le lui permet la loi en cas d'échec des discussions. Pour les salariés grévistes, les deux semaines de conflit et la grève sans précédent ayant touché la plupart des 26 magasins le 13 février se sont soldées par un échec douloureux.
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