Charlie Hebdo : 10 ans après les attentats, la région Île-de-France lance une "opération pédagogique" dans les lycées par "devoir de mémoire et de protection"

10 ans après les attentats de janvier 2015 contre la rédaction de Charlie Hebdo, Valérie Pécresse assure que "les professeurs sont en première ligne dans la lutte contre le terrorisme et contre l'obscurantisme".

franceinfo

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Publié le 06/01/2025 09:27

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La fresque représentant les membres de "Charlie Hebdo" victimes de l'attentat du 7 janvier 2015, sur un mur de la rue Nicolas-Appert, à Paris (BENJAMIN ILLY / FRANCE INFO / RADIO FRANCE)

"Le combat contre le terrorisme est toujours d'actualité", assure sur franceinfo lundi 6 janvier, Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, 10 ans après la tragédie de Charlie Hebdo. "On a un devoir de mémoire, mais aussi de protection", ajoute-t-elle. La région francilienne se mobilise dans les lycées franciliens en lançant une "opération pédagogique" en lien avec Charlie Hebdo à partir de mardi avec la présentation de 12 caricatures de l'hebdomadaire satirique.

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"10 ans après, on ne se rend plus compte à quel point notre liberté est précieuse"

"Le Bataclan reste une énorme blessure, une énorme douleur," assure Valérie Pécresse, à la tête de la région lors des attentats de janvier 2015."Les enfants qui rentrent en seconde avaient 5 ans, il faut leur redire ce qui s'est passé", rappelle la présidente d'Île-de-France LR. "Oui, en France, on a le droit de rire de tout, on a le droit de caricaturer, on a le droit de se moquer, c'est une liberté", insiste Valérie Pécresse qui compte sur les professeurs et des kits de laïcité dans les lycées pour faire passer le message.

"Les professeurs sont en première ligne dans la lutte contre le terrorisme et contre l'obscurantisme", assure-t-elle. Après ce projet de présentation et d'explication des caricatures de Charlie, la région va lancer "un concours de caricatures inter-lycées". "10 ans après, on ne se rend plus compte à quel point notre liberté est précieuse, à quel point nous devons nous battre pour la conserver", souligne la présidente d'Île-de-France.