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Crise à i-Télé : les salariés reconduisent la grève jusqu'à mercredi après examen des propositions de la direction

Ils ont voté, mardi, à 89% la poursuite de leur mouvement, pour un 31e jour consécutif.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 15/11/2016 16:52 Mis à jour le 15/11/2016 17:45

Temps de lecture : 1min

Un manifestant soutenant les salariés d'i-Télé, devant les locaux de la chaîne à Boulogne (Hauts-de-Seine), le 4 novembre 2016.  (YANN CASTANIER / HANS LUCAS / AFP) — Un manifestant soutenant les salariés d'i-Télé, devant les locaux de la chaîne à Boulogne (Hauts-de-Seine), le 4 novembre 2016. (YANN CASTANIER / HANS LUCAS / AFP)

Les salariés d'i-Télé poursuivent leur bras de fer avec la direction. Ils ont voté, mardi 15 novembre, à 89% la poursuite de leur grève jusqu'à mercredi midi, pour un 31e jour consécutif. Un vote procédé après avoir examiné le protocole d'accord proposé par la direction de la chaîne d'information en continue.

La grève à #iTélé reconduite pour un 31e jour avec 89% des voix. #jesoutiensiTELE pic.twitter.com/rr2FovDsKa
— Raphaël Badache (@R_Badache) 15 novembre 2016

Ces propositions avaient été débattues lundi après-midi et mardi matin, pendant douze heures, par les représentants des salariés et la direction, cette dernière ayant fait part, lundi au gouvernement, de son souhait de sortir au plus vite de ce conflit sans précédent dans l'audiovisuel en France depuis Mai-68.

"Le conflit est beaucoup trop long"

A l'issue du premier round de négociations, achevé dans la nuit, un représentant du syndicat maison PlusLibres avait estimé n'avoir "pas beaucoup avancé" sur "l'éditorial". "Il y a encore des points d'achoppement. (...) Le seul point sur lequel on arrive à avoir des concessions, ce sont les conditions de départ", selon ce syndicat.

La rencontre organisée lundi entre ministres du Travail et de la Culture et trois dirigeants du groupe Canal+ ainsi que le désir des salariés comme des dirigeants de trouver une issue semblent en tout cas avoir accéléré le cours des négociations. Le conflit est "beaucoup trop long", a estimé, mardi, la ministre de la Culture et de la Communication, Audrey Azoulay, sur France Inter, ajoutant que les revendications des salariés n'étaient "pas extravagantes".