Jacques Capelovici, devenu célèbre sous le nom de Maître Capello, est mort dimanche soir à 88 ans
Figure des "Jeux de 20H" sur FR3 dans les années 70 et 80, il a publié ses grilles de mots fléchés dans Télé 7 jours jusqu'en décembre dernier."Il avait préparé des grilles jusqu'à cette date mais il ne travaillait plus depuis un an en raison de sa vue devenue trop basse", a expliqué Françoise Capelovici, sa fille.
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Figure des "Jeux de 20H" sur FR3 dans les années 70 et 80, il a publié ses grilles de mots fléchés dans Télé 7 jours jusqu'en décembre dernier.
"Il avait préparé des grilles jusqu'à cette date mais il ne travaillait plus depuis un an en raison de sa vue devenue trop basse", a expliqué Françoise Capelovici, sa fille.
Né le 19 décembre 1922 à Paris, ce cruciverbiste passionné, féru de jeux de mots, s'est rendu célèbre avec sa fameuse expression "de bon aloi" lors du jeu de FR3 à partir de 1976 au côté de Jean-Pierre Descombes.
Personnage incontournable du petit écran pour sa grande culture générale et sa maîtrise de la langue française, il fut d'abord professeur d'allemand puis d'anglais. Il connaissait également l'italien et était diplômé de scandinave ancien.
Adepte d'une pédagogie originale, pointilleux sur l'usage de la langue, il était déjà une vedette du lycée parisien où il officiait, ce qui lui a valu le surnom de "Maître". C'est en apparaissant à partir de 1976 sur FR3 que sa notoriété va décoller, avec son talent pour les calembours, comme ici avec Michel Drucker en 1984.
Maître Capello restera sur France 3 jusqu'en 1986 et sera un invité récurrent de plusieurs émissions à la télévision, pour sa défense de la langue française. Incollable des "Jeux fléchés", il travaillait pour les pages jeux du magazine Télé 7 jours, qui fut son dernier employeur jusqu'en décembre dernier.
Frédéric Mitterrand lui rend hommage
Le ministre français de la Culture a salué mardi la mémoire de Maître Capello: "Il était un linguiste éminent et un passionné du français de bon aloi qu'il a, sa vie durant, su propager sur le mode ludique et familier", a écrit Frédéric Mitterrand dans un communiqué. "Sa merveilleuse bonhomie savait adoucir ses sévères leçons d'orthographe et de grammaire", ajoute le ministre. "Il laisse un exemple stimulant pour tous les amoureux de Rabelais, de Molière et du Grevisse."
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