Le journaliste et chroniqueur Eric Zemmour a été cité devant le tribunal correctionnel de Paris pour diffamation raciale
L'association SOS Racisme lui reproche des propos sur les Français issus de l'immigration.Il sera donc jugé, sans doute à l'automne prochain, pour "atteinte à l'honneur ou à la considération d'une personne ou d'un groupe en raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée".
/2021/12/14/61b8b9ada5301_france2-fr.png)
/2013/02/07/BROADIhBedM.jpg)
L'association SOS Racisme lui reproche des propos sur les Français issus de l'immigration.
Il sera donc jugé, sans doute à l'automne prochain, pour "atteinte à l'honneur ou à la considération d'une personne ou d'un groupe en raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée".
Le défenseur de Zemmour évoque un "acharnement"
Me Olivier Pardo, l'avocat d'Eric Zemmour, qui dit avoir reçu la citation ce mercredi, déclare dans un communiqué "prendre acte de cet acharnement qui vise à interdire de parole Eric Zemmour".
"Nous entendons faire de ce procès celui de la liberté d'expression, comme cela était le cas pour celui des caricatures de Charlie Hebdo", a-t-il ajouté, en référence à un procès ayant visé les caricatures de l'islam et du prophète Mahomet, qui s'est fini par une relaxe.
Eric Zemmour a déclaré le 6 mars sur Canal + : "Les Français issus de l'immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c'est un fait".
Cette affaire a suscité un débat plus large sur le développement de propos visant les Français d'origine africaine, le statut des polémistes et la liberté d'expression.
Le journaliste avait évité une citation devant le tribunal de la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) en envoyant une lettre à son président où il plaidait la thèse du malentendu, assurait que ses propos avaient été sortis de leur contexte et disait regretter qu'ils aient pu blesser.
Il a reçu le soutien d'un haut magistrat, Philippe Bilger, ce qui a relancé la controverse. Des manifestants pro-Zemmour ont manifesté devant le Figaro la semaine dernière. Le quotidien, après avoir annoncé son licenciement, y a finalement renoncé.
À regarder
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
-
Guerre à Gaza : Donald Trump annonce qu'Israël et le Hamas ont accepté la première phase de son plan
-
Les "MedBeds, ces lits médicalisés qui affolent les complotistes
-
Front en Ukraine : des robots au secours des blessés
-
Taylor Swift : la chanteuse de tous les records
-
Robert Badinter : le discours qui a changé leur vie
-
Nouveau Premier ministre, retraites : les temps forts de l'interview de Sébastien Lecornu
-
Lennart Monterlos, détenu en Iran depuis juin, a été libéré
-
Charlie Dalin : sa course pour la vie
-
La mère de Cédric Jubillar se dit rongée par la culpabilité
-
Le convoi du président de l'Équateur attaqué par des manifestants
-
Le discours de Robert Badinter pour l’abolition de la peine de mort en 1981
-
Pourquoi les frais bancaires sont de plus en plus chers ?
-
Oui, en trois ans, le coût de la vie a bien augmenté !
-
Pas de Pronote dans ce collège
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
Disparition dans l'Orne : la petite fille retrouvée saine et sauve
-
"L’antisémitisme est devenu une mode", déplore Delphine Horvilleur
-
"Une pensée de l'espoir" nécessaire pour Delphine Horvilleur
-
Ils ont le droit à l’IA en classe
-
"Il y a un monde politique qui est devenu dingue. Il est temps que ça s’arrête. Ça va rendre fou tout le monde"
-
Pouvoir d'achat : les conséquences d'une France sans budget
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter