Arrivée de Morandini à i-Télé : la rédaction vote la grève à une large majorité
La rédaction est en conflit ouvert avec la direction depuis la confirmation, le 7 octobre, de l'arrivée de l'animateur, mis en examen dans le cadre de castings douteux pour la production d'une websérie érotique.
Les journalistes d'i-Télé ont voté à environ 85% pour une grève de 24 heures reconductible, lundi 17 octobre, annonce la société des journalistes de la chaîne. Ils protestent contre le recrutement de Jean-Marc Morandini, mis en examen pour "corruption de mineur aggravée".
La rédaction est en conflit ouvert avec la direction depuis la confirmation, le 7 octobre, de l'arrivée de l'animateur, mis en examen dans le cadre de castings douteux pour la production d'une websérie érotique. Il doit animer la tranche 18 heures-19 heures avec une émission sur les médias, à partir de cette semaine.
Indignée par cette arrivée qui compromet selon elle l'image de la chaîne, la rédaction a voté la semaine dernière à 92% une motion de défiance contre la direction. La réponse a été sans appel : la direction a annoncé l'ouverture d'une possibilité de départ par "clause de conscience" (avec indemnités) pour tous ceux qui ne souhaitent pas travailler avec Jean-Marc Morandini, et demandé le respect de sa présomption d'innocence.
Morandini demande qu'on le "laisse travailler"
L'animateur a également signé une tribune dans Le Monde pour demander à ses futurs collègues "de respecter [ses] droits et de [le] laisser travailler", alors que la société des journalistes avait publié une lettre ouverte lui demandant de "ne pas venir".
Samedi, l'affaire a gagné les réseaux sociaux : avec le hashtag #JeSoutiensiTELE, de très nombreux journalistes ont affiché leur soutien à la rédaction, y compris la société des rédacteurs du Monde, par la voix de son président, Paul Benkimoun.
L'enquête visant Jean-Marc Morandini a été ouverte à la suite de plaintes déposées par deux hommes, mineurs à l'époque des faits. En septembre, l'animateur a été mis en examen pour "corruption de mineurs" et "corruption de mineurs aggravée" par l'utilisation d'un moyen de communication électronique. Il a aussi été interdit d'approcher des lieux fréquentés par des mineurs.
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