Mort de Jean-Pierre Elkabbach : Philippe Labro salue "l'exceptionnel journaliste" qui a "interviewé la terre entière"
Le journaliste politique Jean-Pierre Elkabbach est mort mardi à l'âge de 86 ans. Philippe Labro se souvient notamment "de ses duels à côté d'Alain Duhamel avec les grands hommes politiques, en particulier de Georges Marchais".
"Un exceptionnel journaliste", a salué mardi 3 octobre sur franceinfo l'écrivain et journaliste Philippe Labro après la mort de Jean-Pierre Elkabbach à l'âge de 86 ans. "Cet homme a interviewé la terre entière. Il a rencontré tous les chefs d'État, il a interrogé tout le monde, il traversé plusieurs fois le globe", souligne Philippe Labro. Le journaliste se souvient "de ses duels à côté d'Alain Duhamel avec les grands hommes politiques, en particulier de Georges Marchais".
Il veut également se souvenir de "ses entretiens exceptionnels avec François Mitterrand". Jean-Pierre Elkabbach "était partout, tout le temps, sachant faire parler les gens, ayant une approche tout à fait professionnelle et humaine", insiste Philippe Labro.
"C'était un très, très grand journaliste, sans doute le plus grand de sa génération."
Philippe Labro, écrivain et journalisteà franceinfo
L'écrivain et journaliste veut retenir le "goût du travail" de Jean-Pierre Elkabbach, "son opiniâtreté et son indépendance d'esprit, sa capacité de rebondir en permanence, puisqu'il a eu des hauts et des bas dans sa carrière". Il salue également "l'étonnant palmarès d'interrogatoires" menés depuis le début de sa carrière, avec un style "direct, franc, travaillé".
"Lors de ses interviews, Jean-Pierre Elkabbach n'arrivait pas les mains nues. Il avait ses fiches et bossait comme un fou. C'est un grand, un grand bûcheur."
Philippe Labro, écrivain et journalisteà franceinfo
Pour son émission littéraire sur Public Sénat, Philippe Labro se souvient d'un Jean-Pierre Elkabbach ayant "lu les bouquins" et sachant "poser les bonnes questions". "C'est un formidable interrogateur, très curieux, toujours obstiné pour obtenir autre chose que les autres n'obtenaient pas". Philippe Labro ne peut qu'"admettre et reconnaître avec respect et avec affection, la qualité de cet homme".
"Il a traversé la République totalement, en l'observant, en la travaillant, en jouant un rôle à sa manière, ajoute Philippe Labro. C'était un rôle qui allait au-delà du journalisme."
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