Mort jeudi à 84 ans, Leo Kirch dirigeait un empire médiatique qui avait fait une retentissante faillite en 2002
Il avait démarré sans un sou dans les années 1950.Il avait alors acheté à crédit les droits du film "La Strada", l"un des chefs d"œuvre de Federico Fellini. Il collectionne ensuite les droits du box office américain pour la télévision allemande.
Il avait démarré sans un sou dans les années 1950.
Il avait alors acheté à crédit les droits du film "La Strada", l"un des chefs d"œuvre de Federico Fellini. Il collectionne ensuite les droits du box office américain pour la télévision allemande.
Pionnier de la télévision payante en Allemagne, Leo Kirch avait investi massivement dans les droits de retransmission des évènements sportifs, notamment les matches de Bundesliga et la Formule 1.
Il contrôle pendant des années 40 % du groupe d"édition Axel Springer, propriétaire du tabloïd très populaire Bild. L'Union des radios et télévisions privées (VPRT), qui défend les intérêts de ce secteur, a assuré que "sans l'esprit d'entreprise, le flair et le courage de Leo Kirch, le démarrage couronné de succès en 1984 de la télévision privée en Allemagne et son développement n'auraient pas été possibles".
Depuis l'effondrement de son empire, M. Kirch n'avait de cesse d'intenter des procès à la Deutche Bank, la première banque allemande, qu'il tenait pour responsable de sa faillite. Mais aucun n'a encore abouti.
Loin d'être retiré des affaires, il continuait encore à contrôler une dizaine de sociétés, selon la presse allemande.
En 2007, il avait tenté un nouveau coup d'éclat en tentant de récupérer les droits de la Bundesliga pour cinq ans et 3 milliards d'euros, un projet qui avait échoué devant l'opposition de l'Office anti-cartel allemand.
"Leo Kirch était un grand homme, un grand Allemand", a réagi l'ancien chancelier Helmut Kohl, ami personnel de l'homme d'affaires parfois soupçonné d'être l'un des généreux donateurs des caisses noires de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), le parti du père de la Réunification allemande.
Le ministre allemand de la Culture, Bernd Neumann, a salué la mémoire d'un "père fondateur de la télévision privée en Allemagne" et un "passionné de cinéma" dont "les décisions stratégiques n'étaient pas toujours exemptes de risque".
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