Selon Reporters sans frontières, 488 journalistes sont emprisonnés dans le monde en 2021, un record
"Depuis 1995, le nombre de journalistes emprisonnés n'avait été aussi élevé", constate l'ONG de défense de la liberté de la presse. Cette hausse exceptionnelle est "le fait de trois pays" : la Birmanie, la Biélorussie et la Chine.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2021/12/16/phppdKx54.jpg)
Un nombre record de 488 professionnels des médias sont emprisonnés dans le monde, déplore Reporters sans frontières (RSF) dans son bilan annuel publié jeudi 16 décembre. "Jamais depuis la création du bilan annuel de RSF en 1995 le nombre de journalistes emprisonnés n'avait été aussi élevé", constate l'ONG de défense de la liberté de la presse dans un communiqué.
Cette hausse exceptionnelle du nombre de journalistes emprisonnés, de l'ordre de 20% en un an, "est principalement le fait de trois pays", à savoir la Birmanie, la Biélorussie et la Chine, dont la loi de sécurité nationale imposée en 2020 à Hong Kong a provoqué une augmentation en flèche des détentions de journalistes dans ce territoire, pointe Reporters sans frontières.
"Jamais non plus RSF n'avait recensé autant de femmes journalistes détenues", au total 60, soit un tiers de plus qu'en 2020, note l'ONG. Si les hommes représentent toujours l'essentiel des journalistes emprisonnés dans le monde (87,7%), la Biélorussie est le pays qui a mis sous les verrous plus de femmes journalistes (17) que de confrères masculins (15).
46 morts dont 65% d'assassinats
En revanche, le nombre de journalistes et professionnels des médias tués, avec 46 morts, a atteint son niveau le plus bas en 20 ans, constate RSF. "Cette tendance à la baisse, qui s'est accentuée depuis 2016, s'explique notamment par l'évolution des conflits régionaux (Syrie, Irak et Yémen) et la stabilisation des fronts après les années 2012 et 2016, particulièrement meurtrières", commente l'ONG dans son communiqué.
La majorité de ces morts sont des assassinats : "65% des tués sont sciemment ciblés et éliminés", dénonce l'association. Mexique et Afghanistan demeurent encore cette année les deux pays les plus dangereux pour les journalistes, avec respectivement 7 et 6 tués, suivis du Yémen et de l'Inde en troisième place, avec 4 journalistes tués chacun.
À regarder
-
Un ancien président en prison, une première
-
Normes : à quand la simplification ?
-
La Terre devient de plus en plus sombre
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
Louis Aliot, vice-président du RN, et les "deux sortes de LR"
-
Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé
-
Décès d'une femme : les ratés du Samu ?
-
Louvre : cambriolages en série
-
Grues effondrées : tornade meurtrière dans le Val d'Oise
-
De nombreux sites paralysés à cause d'une panne d'Amazon
-
Hong Kong : un avion cargo quitte la piste
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Eléphants : des safaris de plus en plus risqués
-
Concours de vitesse : à 293 km/h sur le périphérique
-
Églises cambriolées : que deviennent les objets volés ?
-
Quel était le système de sécurité au Louvre ?
-
La Cour des comptes révèle les failles de sécurité du musée du Louvre
-
Cambriolage du Louvre : ces autres musées volés
-
Cambriolage au Louvre : l'émotion et la colère de Stéphane Bern
-
Famille royale : Andrew, le prince déchu
-
Promeneurs, joggeurs : la peur des chiens
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter