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Parisot voit 70.000 disparitions de PME an 2009

La présidente du Medef a prévenu de la disparition de 70.000 PME cette année, à l'ouverture de son université dété

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Publié le 03/09/2009 13:21

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Laurence Parisot, présidente du Medef, à l'ouverture de l'université d'été de l'organisation patronale à Jouy-en-Josas (© AFP/ERIC PIERMONT)

La présidente du Medef a prévenu de la disparition de 70.000 PME cette année, à l'ouverture de son université détéLa présidente du Medef a prévenu de la disparition de 70.000 PME cette année, à l'ouverture de son université dété

Elle a estimé que le soutien aux PME et la réforme des retraites étaient prioritaires, puis a émis un satisfecit sur la politique fiscale du gouvernement.

"Si l'on reste sur le rythme du début d'année, près de 70.000 entreprises vont disparaître en 2009 et, avec elles, des centaines de milliers d'emplois", a-t-elle précisé.

Interrogée par Le Monde sur la vague des plans sociaux depuis le début de l'année, elle répond que "le plus grand plan social, ce sont les dépôts de bilan des PME".

Laurence Parisot dit ne pas s'attendre à un alourdissement des charges des entreprises à la rentrée et demande, pour la future taxe carbone, qu'elles puissent bénéficier de l'équivalent d'un "chèque vert" à l'instar des ménages.

La réforme des retraites
"Depuis trente ans, on ment aux Français, ils le savent et en sont profondément perturbés", estime la patrone du Medef dans un autre entretien à paraître ce week-end dans Le Figaro magazine, à propos des retraites. "Il faut reculer l'âge du départ à la retraite, rechercher un système mixte alliant répartition et capitalisation, mais surtout cesser d'aborder la question de façon dogmatique", selon elle

Bonus et traders
Laurence Parisot dit espérer une position commune du G20 sur les bonus des traders et fait état de progrès dans l'autorégulation des rémunérations des dirigeants d'entreprise en France.

"Une des choses les plus importantes que nous pouvons attendre du sommet du G20 des chefs d'Etat de Pittsburgh c'est d'abord une meilleure régulation internationale des marchés financiers", a-t-elle ajouté.

Sur la conjoncture, Laurence Parisot se félicite du retour à la croissance en France au deuxième trimestre. "Je n'exclus pas le scénario optimiste", dit-elle.