Pouvoir d'achat : une piste pour augmenter le salaire net des travailleurs
Sur la fiche de paie, le salaire brut est nettement plus élevé que le net, et la différence ne fait qu’augmenter. Comment s'explique-t-elle, et peut-on rapprocher les deux salaires ?
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Sur les fiches de paie, de nombreuses lignes et deux informations essentielles : le salaire brut et le salaire net. Et entre les deux, il existe un écart important. Dans une entreprise de travaux publics, un chef d'atelier relit avec attention son bulletin de salaire : 3 698 euros brut, mais 2 446 euros touchés à la fin du mois. "Quand on voit le salaire brut et ce qu'on touche à la fin, il y a une bonne différence. C'est vrai qu'on préférerait avoir moins de charges. Il ne faut pas se voiler la face. On voudrait avoir un peu plus de net", commente Eduardo Goncalves Ferreira.
La différence est due en partie aux cotisations salariales : sécurité sociale, complémentaires santé, cotisations retraite, famille ou encore assurance chômage, auxquelles s'ajoutent des charges patronales.
Alors, est-ce possible de réduire l'écart entre salaire brut et salaire net ? Un chef d'entreprise comprend les demandes de ses salariés, mais pour lui, c'est le modèle social qui en dépend. "Ce n'est pas évident, puisqu'il y a des charges incompressibles. Si on enlève ces charges, on met en déficit les caisses qui sont adjointes. Je parle de la mutuelle, je parle de la Sécu, je pense aux caisses de retraite. Donc c'est très compliqué", confie Francis Dubrac, le président de Dubrac-BTP.
Une négociation demandée par les partenaires sociaux
Rapprocher le salaire brut du salaire net pour que le travail paie mieux, l'idée n'est pas nouvelle. Mais pour Mathieu Plane, économiste à l’OFCE, il y aurait forcément d'autres perdants. "Si les salariés paient moins de cotisations, moins de cotisations pour la retraite, moins de CSG pour la maladie, alors à ce moment-là, il faut que d'autres personnes paient. Et on peut imaginer que ce seront les hauts patrimoines ou les retraités qui verront leur fiscalité augmenter", analyse-t-il.
Une négociation politiquement risquée, mais demandée par les partenaires sociaux.
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