Prix des colis : une guerre de tarifs entre La Poste et les points relais

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Article rédigé par France 2 - A. Prétrinko, A. Ployer, E. Martin, B. Laigle, S. Ripaud. Édité par l'agence 6Medias
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La Poste a annoncé que le prix d'affranchissement du courrier augmentera en moyenne de 7,4 % au 1er janvier 2026. Le groupe public justifie sa décision par la baisse du trafic postal et la nécessité d'assurer un service de qualité. Entre La Poste, les points relais et les nouveaux acteurs en ligne, une véritable guerre des prix est engagée.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité. 

Pour envoyer un colis, La Poste est encore le réflexe de beaucoup de Français. Mais avec la nouvelle hausse des prix au 1er janvier prochain, certains particuliers pourraient bien changer leurs habitudes. "Pour l'instant, pour moi, je ne vois pas vraiment d'intérêt à aller voir la concurrence, mais effectivement, je serais amené à y aller si ça devient trop cher", admet un usager.

"En termes d'envoi de colis, on s'identifie à cette entreprise-là, qui est publique. Mais si c'est un secteur qui se démocratise de plus en plus, je pense qu'ils vont perdre des parts de marché, les gens vont partir un peu plus chez les concurrents", analyse un autre. "J'ai plutôt fui La Poste qu'autre chose. J'utilise plus d'autres moyens, comme tout ce qui va être Mondial Relay ou Colis Privé", avoue une passagère.

Prix moins chers en points relais

Nous avons comparé les prix entre La Poste et ses concurrents. Aujourd'hui, pour l'envoi d'un colis d'un kilo et demi en métropole et reçu en point relais, La Poste affiche un tarif minimum de 10,70 euros. Chez un concurrent, c'est plus cher, 12,24 euros. Mais il est possible de trouver un prix moitié moindre, aux alentours de 6 euros. Ceux qui proposent les prix les plus compétitifs n'ont pas d'intermédiaire et livrent directement dans des points relais.

Inès Chakchouk, commerçante, reçoit et envoie chaque jour de nombreux colis dans sa boutique. "Pour l'instant, on en a 75. Le livreur est passé il n'y a pas longtemps et les gens ne sont pas encore venus les chercher", explique la gérante.

Horaires et liens humains

Pour ses clients, le prix n'est pas le seul critère. "Les horaires sont plus élargis que ceux de La Poste. Après, il y a peut-être des personnes aussi qui aiment bien le lien humain, parce qu'on prend peut-être plus le temps de discuter avec les gens que quelqu'un à La Poste qui n'a pas forcément le temps. Je pense que ça joue aussi", ajoute Inès Chakchouk.

Des points relais, désormais pris d'assaut par l'essor des commandes en ligne.

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