Echec du "conclave" sur les retraites : François Bayrou va recevoir les partenaires sociaux pour trouver une "voie de passage", la CGT veut être invitée

"Je ne peux pas accepter sans réagir qu'on se satisfasse d'échouer si près du but", a déclaré mardi matin le Premier ministre, qui va recevoir dans la journée les syndicats et les organisations patronales.

franceinfo avec AFP

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Publié le 24/06/2025 09:06 Mis à jour le 24/06/2025 12:40

Temps de lecture : 1min

Le Premier ministre François Bayrou, le 6 juin 2025 à Montpellier. (SYLVAIN THOMAS / AFP)

Après l'échec du "conclave" sur les retraites, François Bayrou va recevoir, mardi 24 juin, les organisations syndicales et patronales qui ont participé aux quatre mois de négociations, dans une tentative de la dernière chance de surmonter les blocages. "Je ne peux pas accepter sans réagir qu'on se satisfasse d'échouer si près du but", a déclaré le Premier ministre depuis l'hôtel Matignon, lors d'une courte prise de parole, quelques heures après l'échec de la concertation.

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"Je considère donc que notre devoir est de ne pas baisser les bras et de tout faire pour permettre de dépasser un tel blocage", a aussi dit le chef du gouvernement, qui juge qu'une "voie de passage" est encore possible. "On est passé de l'affrontement au travail en commun et c'est un grand acquis", a aussi dit le Premier ministre, qui avait initié en début d'année ce "conclave" sur la réforme des retraites, pour tenter d'en modifier certaines dispositions. La loi du gouvernement Borne, adoptée en 2023 via l'usage du 49.3, a notamment reculé l'âge légal de départ de 62 à 64 ans.

Les réunions avec le Premier ministre sont prévues à partir de midi (et non plus 10 heures), avec respectivement les syndicats et les organisations patronales. La CFDT et la CPME (petites et moyennes entreprises) ont confirmé leur présence, tout comme le Medef, qui souhaite que "le dialogue social se poursuive", selon les mots sur franceinfo de Patrick Martin, le dirigeant de l'organisation patronale.

La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a de son côté estimé sur RMC que "la CGT et Force ouvrière doivent être invitées" à Matignon également. Les deux syndicats avaient quitté la table des négociations rapidement.