Réforme des retraites : "Si l'objectif est de nous faire renoncer, ce sera difficile de trouver un compromis", avertit Darmanin
Le ministre de l'Action et des comptes publics a défendu la réforme et la position du gouvernement dans un entretien au "Journal du dimanche".
Un message de fermeté avant la grève du 5 décembre. Dans une interview au Journal du dimanche, le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, a assuré que le gouvernement n'abandonnerait pas sa réforme des retraites. "Si l'objectif de la grève est de nous faire renoncer à la réforme, ce sera difficile de trouver un compromis", avertit-il.
En revanche, "s'il s'agit de préciser certains points, d'intégrer des revendications légitimes ou de mettre en place des calendriers de transition adaptés, le Premier ministre a dit que sa porte était ouverte", rappelle Gérald Darmanin, soulignant que "toutes les réformes des retraites ont suscité de fortes contestations".
Le ministre en a profité pour critiquer les régimes spéciaux que le gouvernement souhaite supprimer au profit d'un régime universel par points. "Ils ont eu sans doute leur intérêt dans le passé mais ils ne se justifient plus", estime-t-il.
Un coût estimé à 8 milliards d'euros par an
Il a surtout insisté sur le coût de ces régimes. "On a du mal à comprendre pourquoi l'Etat verse chaque année 8 milliards d'euros – sur nos impôts ! – pour les équilibrer", poursuit-il, notant qu'à la RATP, "49 000 salariés cotisent pour 42 000 retraités", contraignant l'Etat à "verser 750 millions d'euros par an pour équilibrer le système".
Pour la SNCF, qui devrait, comme la RATP, connaître une grève d'ampleur le 5 décembre, appelée à se poursuivre les jours suivants, "c'est plus de 3 milliards d'euros ! En économisant ces 8 milliards d'euros, on pourra financer les mesures d'égalité sociale que prévoit notre réforme", explique le ministre.
Interrogé sur la relance d'un service minimum dans les transports, le ministre se dit "attaché au droit de grève". "Je ne vois pas l'utilité de lancer des provocations, comme le font quelques sénateurs, à la veille d'un grand mouvement social, poursuit-il. Cela dit, je ne voudrais pas non plus d'une prise en otage des usagers pendant plusieurs semaines qui empêcherait de produire, de créer, de vivre."
À regarder
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
-
La taxe Zucman exclue du prochain budget
-
Un ancien président en prison, une première
-
Normes : à quand la simplification ?
-
La Terre devient de plus en plus sombre
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
Louis Aliot, vice-président du RN, et les "deux sortes de LR"
-
Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé
-
Décès d'une femme : les ratés du Samu ?
-
Louvre : cambriolages en série
-
Grues effondrées : tornade meurtrière dans le Val d'Oise
-
De nombreux sites paralysés à cause d'une panne d'Amazon
-
Hong Kong : un avion cargo quitte la piste
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Eléphants : des safaris de plus en plus risqués
-
Concours de vitesse : à 293 km/h sur le périphérique
-
Églises cambriolées : que deviennent les objets volés ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter