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Vidéo Retraites : Geoffroy Roux de Bézieux, patron du Medef, demande à la CFDT de la "cohérence"

Publié le 10/02/2020 10:27 Mis à jour le 10/02/2020 10:29

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franceinfo

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Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, est revenu lundi sur franceinfo sur les négociations en cours avec l'État et les partenaires sociaux sur le financements des retraites.

"La CFDT veut ce régime à points", "elle veut améliorer la pénibilité" mais "elle ne veut pas de financements" : "Il y a juste une question de cohérence !", dénonce Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, lundi sur franceinfo, à propos de la réforme des retraites. Laurent Berger, le patron de la CFDT, a déclaré vendredi 7 février que s'il n'y avait pas d'accord sur la pénibilité entre les partenaires sociaux, Il n'y aura pas d'accord du tout sur les retraites, en évoquant une réforme "plantée par le gouvernement".

"Nous n'étions pas favorable à ce régime universel"

"À un moment, il faut quand même rappeler les choses, a affirmé le patron du Medef. C'est un projet porté par la CFDT. En 2010, la CFDT a demandé ce régime universel à points. Nous, poursuit Geoffroy Roux de Bézieux, on ne le demandait pas. Nous n'étions pas favorable à ce régime universel. Elle veut améliorer la pénibilité. Elle ne veut pas de financement. Il y a un moment, ça va bien. C'est juste une question de cohérence."

Ce régime, il a des coûts, il y a des conséquences financières quand on améliore. Et moi, je suis assez favorable au minimum de retraite à 1 000 euros, c'est assez juste.

Geoffroy Roux de Bézieux
à franceinfo

Geoffroy Roux de Bézieux a annoncé des avancées dans les négociations notamment sur la pénibilité et l'emploi de seniors : "Sur l'emploi des seniors, je pense qu'on trouvera des solutions. En tout cas avec ceux qui veulent discuter", poursuit-il. Le patron Medef sous-entend-il que certains syndicats ne voudraient pas négocier ? "Je ne suis pas là pour pointer du doigt tel ou tel syndicat. Il y a des gens qui sont prêts à s'inscrire dans le projet de loi et d'autres qui ne le sont pas, tout simplement."