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Smic : pas de coup de pouce au 1er janvier 2016

Le salaire minimum augmentera de 0,6% en janvier. Il s'agit d'une hausse légale, en fonction notamment de l'inflation, mais sans une revalorisation supplémentaire du gouvernement.

franceinfo

Radio France

Publié le 14/12/2015 09:59 Mis à jour le 14/12/2015 13:08

Temps de lecture : 1min

(En janvier, le salaire minimum horaire passera de 9,61 euros à 9,67 euros bruts © MaxPPP)

L’annonce sur la hausse du smic a été faite lundi aux partenaires sociaux lors d'une réunion de la Commission nationale de la négociation collective (CNNC). L’augmentation qui s’affiche à 0,6% au 1er janvier 2016 ne comprend aucun coup de pouce de la part du gouvernement, comme lors des trois dernières révisions.

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Le gouvernement a suivi les recommandations du groupe d'experts sur le smic, une instance consultative composée d'économistes. Cette année encore, le groupe avait préconisé de "s'en tenir à l'indexation légale du smic", pour ne pas "ajouter à l'incertitude" en ces temps de faible reprise économique.

Sur la feuille de paie de janvier, le salaire minimum horaire passera de 9,61 euros à 9,67 euros bruts. Une personne rémunérée au smic percevra 1.466,62 euros bruts mensuels, soit une augmentation de 9,10 euros par rapport à son salaire précédent de 2015.

Des syndicats critiques

Le secrétaire confédéral de la CGT, Pascal Debay, s'attendait à la décision d'une hausse minimum et la regrette amèrement. "C'est la confirmation" déclare-t-il "que le gouvernement ne souhaite pas s'occuper des bas salaires".

"C'est plus qu'une déception, c'est affligeant" : Pascal Debay, secrétaire confédéral de la CGT

Le secrétaire général du syndicat Force ouvrière (FO), Jean-Claude Mailly, qualifie lui d' "erreur" , le choix du gouvernement et fait un lien avec les élections régionales.

Première décision d'après élection:Toujours pas de coup de pouce au smic! Le gouvernement continue comme s'il ne s'était rien passé...
— Jean-Claude Mailly (@jcmailly) December 14, 2015

"Nous avons eu le droit dimanche soir sur tous les plateaux à 'il faut changer les choses', la décision est un mauvais signe et une erreur" déclare Jean-Claude Mailly.

"C'est un mauvais signe social" : Jean-Claude Mailly, secrétaire général du syndicat Force ouvrière