Autolib' : "Nous avons proposé une sortie progressive", le groupe Bolloré "l'a refusée"
Catherine Baratti-Elbaz, présidente du syndicat Autolib' Vélib' Métropole, a déclaré jeudi 21 juin au matin que c'est "probablement" la fin d'Autolib'. "Je n'ai pas eu de grosses mobilisations pour défendre le service jusqu'à présent", dit-elle.
Paris et ses communes voisines se réunissent jeudi 21 juin pour décider de l'avenir d'Autolib', le service de location de voitures électriques mis en place en 2010. Le service accuse un déficit pouvant aller jusqu'à 300 millions d'euros, un montant sujet à désaccords entre les différentes parties. Sur franceinfo, Catherine Baratti-Elbaz, présidente du syndicat Autolib' Vélib' Métropole, a déclaré jeudi 21 juin au matin que c'est "probablement" la fin d'Autolib'. "Je n'ai pas eu de grosses mobilisations pour défendre le service jusqu'à présent", ajoute-t-elle.
Si la fin d'Autolib' est actée jeudi après-midi, le service s'arrêtera immédiatement car les élus ont "proposé une sortie progressive" mais le groupe Bolloré l'a "refusée", a indiqué Catherine Baratti-Elbaz. "Je le regrette, déplore-t-elle. La facture est de 233 millions d'euros, c'est énorme pour nos collectivités."
"Un double discours"
Le système de voitures électriques en libre partage existe ailleurs dans le monde "et ça fonctionne bien", a-t-elle ajouté. "On s'interroge, nous élus, pour savoir pourquoi ça ne fonctionne pas bien à Paris, dans le Grand Paris, alors que nous avons un système de bornes de recharge qui est unique au monde par son ampleur. Ceux qui opèrent ailleurs dans le monde nous disent que ce n'est pas normal que ça ne fonctionne pas". Pour Catherine Baratti-Elbaz, le groupe Bolloré "n'a pas souhaité développer le service auprès des usagers" : "Toutes les perspectives qu'ils nous avaient proposées en 2011 n'ont jamais été atteintes et sont à l'origine du déficit constaté aujourd'hui".
Marie Bolloré a déclaré mercredi 20 juin sur franceinfo qu'on ne pouvait "pas dire que le succès commercial n'est pas au rendez-vous". "Si le succès commercial était au rendez-vous, pourquoi nous présente-t-elle une facture de 233 millions d'euros", lui oppose Catherine Baratti-Elbaz. "Ce sont eux qui ont pris la décision de la résiliation, ce ne sont pas les élus, il ne faut pas inverser le système. C'est un double discours".
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