Faute d'assurance, les bus du réseau de transport de l'agglomération Castres-Mazamet sont à l'arrêt
La collectivité s’est aperçue que sa flotte n’était plus assurée après des "manœuvres frauduleuses" de son courtier en assurance. La collectivité a mis en place des dispositifs de substitution, le transport scolaire n'est pas touché.
Depuis vendredi 21 mars, les bus du réseau de transport de l'agglomération Castres-Mazamet (Tarn) sont à l'arrêt, faute d'assurance, rapporte mardi 24 mars "ici Occitanie" (ex-France Bleu). La collectivité recherche depuis un nouvel assureur. "Il nous faut un délai pour trouver un nouvel assureur au pied levé qui accepte de nous faire une offre que nous puissions accepter. Ce n'est pas si simple", souligne auprès d'"ici Occitanie" le président de la communauté d'agglomération Castres-Mazamet (CACM) et maire de Castres, Pascal Bugis.
La collectivité s’est aperçue que sa flotte n’était plus assurée après des "manœuvres frauduleuses" du courtier en assurance Pilliot qui connaît des "difficultés", poursuit l'élu. Or, "il y a une obligation absolue d'assurance des véhicules terrestres à moteur en France. Si vous faites rouler un véhicule qui n'est pas assuré, c'est un délit", rappelle-t-il. Pascal Bugis s'est mis à la recherche d'un assureur, mais "il y a une pénurie sur tous les risques des collectivités".
Les transports scolaires fonctionnent normalement
"Les assureurs sont très sollicités, que ce soit pour les catastrophes naturelles ou les sinistres de la circulation. Ils sont donc frileux. Ça fait plusieurs années qu'on a des augmentations de primes très importantes lors des renouvellements de contrats, on est sur un marché qui est difficile", pointe Pascal Bugis.
La collectivité a mis en place des dispositifs de substitution depuis lundi. La ligne 10, la plus fréquentée entre Castres et Mazamet, desservant notamment le centre hospitalier, est maintenue en faisant appel à un transporteur privé local. Des renforts ont été mis en place sur le circuit de la ligne 2 et de la ligne 3 pour transporter les collégiens et lycéens qui se rendent en bus dans leurs établissements. L'agglomération précise que les transports scolaires fonctionnent normalement, car ils sont assurés par des prestataires privés.
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