La suppression des trains de nuit Paris-Berlin et Paris-Vienne est "incompréhensible" et "clairement un choix politique", réagit la maire de Strasbourg
Les lignes Paris-Berlin et Paris-Vienne vont fermer le 14 décembre, ont annoncé les compagnies ferroviaires françaises SNCF et autrichienne ÖBB.
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"Cette décision a été un véritable coup de tonnerre à Strasbourg, capitale européenne", affirme la maire de la ville, Jeanne Barseghian dimanche 5 octobre sur franceinfo, après l'annonce de la suppression des lignes de trains de nuit Berlin-Paris et Vienne-Paris, le 29 septembre. La maire écologiste signe une tribune, publiée samedi dans Le Monde, pour dénoncer cette décision.
Ces lignes vont fermer le 14 décembre, faute de rentabilité, selon les compagnies ferroviaires françaises SNCF et autrichienne ÖBB, qui exploitent la ligne aux côtés de l'allemand Deutsche Bahn. En cause, expliquent les compagnies, l'arrêt par le gouvernement français d'une subvention "indispensable pour assurer sa viabilité économique", d'environ 10 millions d'euros.
Des lignes de nuit "essentielles"
Pour Jeanne Barseghian, cette suppression montre que "l'État français revient sur ses engagements" pris en 2020 avec l'annonce du retour des lignes de nuit entre Paris-Nice, Paris-Berlin et Paris-Vienne, "c'est incompréhensible" et "c'est clairement un choix politique" insiste l'élue.
La maire écologiste de Strasbourg défend ces lignes de nuit, "essentielles parce qu'elles assurent une connexion efficace entre des capitales européennes. Elles présentent aussi une belle alternative à l'avion au moment où nous cherchons à pousser les mobilités décarbonées". Cette suppression envoie un mauvais message pour Jeanne Barseghian, "ça donne l'impression qu'on va faire des économies sur la transition écologique, sur l'Europe et aussi sur la coopération franco-allemande".
Jeanne Barseghian demande donc le rétablissement de ces lignes mais aussi "que la SNCF utilise l'ensemble de ses canaux de promotion pour pouvoir relayer cette offre. Ce n'était pas le cas" jusque-là, selon l'élue.
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