LGV Sud-Ouest : "On veut éviter des destructions à la faune et à la flore protégées", défend une association à l'origine du recours examiné ce vendredi
Les associations disent vouloir "éviter la catastrophe de l'autoroute A69".
"On veut éviter des destructions à la faune et à la flore protégées", défend au micro de France Inter vendredi 4 avril Philippe Barbedienne, président de la Société pour l’étude, la protection et l’aménagement de la nature dans le Sud-Ouest (Sepanso Aquitaine). Son association est l'une des quatre à l'origine du référé suspension, qui est examiné ce vendredi contre la ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse. Ce recours a été déposé le 13 mars dernier.
Les quatre associations, Sepanso Aquitaine, Trans’Cub, LGVEA et Stop LGV réclament l'interruption immédiate et en urgence de l'arrêté qui marque le début des gros travaux de la ligne grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse. L'arrêté a été signé le 8 janvier dernier par Étienne Guyot, préfet de Gironde et Nouvelle Aquitaine.
418 kilomètres de lignes
Ce référé est le dernier recours possible avant le début des travaux. Les associations veulent "éviter la catastrophe de l'autoroute A69", alors que le jugement sur le fond, l'étude de la légalité du projet n'est pas attendu avant au moins un an. "On veut éviter des destructions à la faune et à la flore protégées, avant que les juges aient pu examiner sereinement le dossier", explique Philippe Barbedienne qui refuse "qu'on puisse nous rétorquer que les travaux sont tellement engagés qu'on ne peut pas faire machine arrière", comme ce qui s'est passé sur l'A69. En février, le tribunal administratif de Toulouse avait annulé l'autorisation environnementale du gros chantier de l'A69, alors que la fin des travaux était annoncée pour fin 2025.
Ce projet à 14 milliards d'euros prévoit de relier Toulouse à Bordeaux, puis Bordeaux à l’Espagne en passant par Dax. Porté par SNCF Réseau, il a été présenté par les porteurs du projet comme une solution à la saturation des voies ferrées au sud de Bordeaux. Au total, 418 kilomètres de lignes nouvelles doivent être créés, ainsi que des aménagements ferroviaires importants, au sud de Bordeaux et au nord de Toulouse.
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